Quand les télécoms veulent raconter des histoires
Les Gafa sont partout. Du retail au «search» en passant par les plates-formes de streaming, ils font bouger les lignes, au grand dam des médias et des télécoms. Pour contrer l’avancée grandissante des géants du numérique, les acteurs historiques se rapprochent quitte à fusionner. C’est notamment le cas des groupes AT&T et Time Warner, dont la fusion vient d’être actée. Un deal qui devrait s’avérer gagnant pour les deux parties: les télécoms profiteraient de contenus exclusifs à diffuser sur leurs plates-formes (permettant ainsi d’accroître leurs marges et le revenu moyen par utilisateur) et les médias pourraient compter sur de plus grands financements et un relais puissant de distribution.
Si la France reste en retard sur ce type d’alliance, l’écosystème bouge. Qu’il s’agisse du groupe Altice, qui regroupe média et télécom, ou bien encore de Salto, la plate-forme commune de streaming que vont lancer TF1, France Télévision et M6, les acteurs français ont compris l’intérêt stratégique de la jouer collectif.
Vous prendrez bien un avant-goût des Cannes Lions?
Plus qu’un simple espace de communication, les réseaux sociaux sont devenus pour les marques une manière de se réinventer pour conquérir leur public. Le site emarketing.fr et la plate-forme de gestion social média NukeSuite viennent de publier une sélection des campagnes les plus impactantes du mois de mai. Si les marques présentes sont déjà connues pour leur créativité, le contenu a, lui, de quoi surprendre. Qu’il s’agisse de parodie (O’tacos avec «La Casa De Papel» et Oasis avec «Deadpool»), d’une approche orientée service plutôt que produit (McDonald et Conforama) ou des formats courts type gif (L’Oréal et Magnum), tous rivalisent d’imagination pour toucher leur cible. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela marche: la publicité O’tacos a déjà dépassé les 2 millions de vues.
Révélée en 2017, une étude menée par Accenture révélait que 78% des banquiers estimaient que l’IA allait offrir une interface utilisateur simplifiée et une expérience client plus humaine. Qu’en est-il pour les banquiers eux-mêmes? Pour Nicolas Méric, CEO de Dreamquark, et Benoît Raphaël, journaliste et éleveur de robots, si l’IA va révolutionner la relation client dans le secteur bancaire, d’autres postes seront également affectés comme les RH mais aussi la construction de produits financiers. Pour les deux spécialistes, l’IA donne une chance aux banques de rendre leurs équipes plus efficaces et d’améliorer leur ROI si ces dernières prennent le temps d’acculturer les collaborateurs aux nouvelles problématiques numériques. Cela passe notamment par la création de plates-formes et d’outils transparents permettant aux non-initiés de comprendre les décisions de l’IA.
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