Xavier Bettel s’est associé au lancement de Seed4Start en évoquant l’idée d’une structure pour accueillir les start-up en ville. (Photo : Charles Caratini )

Xavier Bettel s’est associé au lancement de Seed4Start en évoquant l’idée d’une structure pour accueillir les start-up en ville. (Photo : Charles Caratini )

L'initiative Seed4Start voit le jour au Grand-Duché. Objectif : aider les entrepreneurs à financer leurs projets dans la Grande Région.

Ce mardi soir, au Cercle-Cité, s’est tenue la soirée de lancement au Luxembourg de la plate-forme Seed4Start, vouée à rapprocher les start-up et les investisseurs en Grande Région. Le même événement avait déjà été organisé la semaine dernière, à Nancy.

Financé par un programme de l’Union européenne sur trois ans, le forum transfrontalier du capital-risque a pour vocation de revitaliser la création d’entreprises en Lorraine, en Wallonie, dans la région germanophone de Belgique, dans les Länder allemands de Sarre et de Rhénanie-Palatinat et au Grand-Duché.

« L’argent, le nerf des affaires »

Créée par Business initiative (Asbl, elle-même fondée par la Chambre de commerce et la Fedil en 2000), Seed4Start repose sur une l’idée résumée par Gérard Eischen, vice-président de Luxinnovation : « En plus d’être le nerf de la guerre, l’argent est aussi celui des affaires. »

Ainsi après avoir invité les entrepreneurs en herbe à déposer leur business plan auprès du comité d’évaluation, Seed4Start va évaluer, former et proposer une sélection aux business angels. La date limite de dépôt des candidatures est le 20 novembre. Le premier « pitching day », grand oral des entrepreneurs, se tiendra le 18 janvier 2013.

Entre 50.000 et 3 millions d’euros

Ils y trouveront alors peut-être un financement pour leur projet, et les investisseurs un juteux profit à terme. Le bourgmestre de Luxembourg, Xavier Bettel, qui a coupé le ruban, a d’ailleurs parlé de «win-win situation», avant d’évoquer son désir de bâtir en ville une zone de développement destinée aux start-up. Pour ce qui concerne les potentiels leveurs de fonds, les montants en jeu oscillent généralement entre 50.000 et 500.000 euros pour la création de la société, et entre un demi-million et trois millions pour la phase d’amorçage, deux phases critiques, dont le financement par les banques devient difficile en période de crise.

Ambition : 15 projets

Frédéric Gueth, manager du concours de start-up 1,2,3 Go, et responsable de l’initiative Seed4Start, espère, pour cette première édition, voir 25 entreprises accompagnées et 15 présentées aux potentiels investisseurs en début d’année prochaine. Les associations de business angels de la région sont d'ailleurs partenaires du forum: LBAN (Luxembourg business angel network), CCiO²Bilan, Beangels et Ader investissements.