Le groupe basé au Kirchberg explique ces bons chiffres par les résultats enregistrés sur les marchés publicitaires allemand et français. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Le groupe basé au Kirchberg explique ces bons chiffres par les résultats enregistrés sur les marchés publicitaires allemand et français. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Les annonces de résultats financiers se suivent et se ressemblent pour RTL Group. Après avoir fait part, en août dernier, de résultats semestriels solides, le principal groupe audiovisuel européen annonce une nouvelle fois, ce jeudi, des chiffres «record» au troisième trimestre 2017. Au point que Guillaume De Posch et Bert Habets, co-CEO de RTL Group, expliquent agir «en position de force» et viser «une nouvelle série de résultats annuels solides», cités dans un communiqué.

Concrètement, RTL Group affiche un chiffre d’affaires au troisième trimestre de 1.372 millions d’euros (+1,5% par rapport à la même période l’an passé), un Ebitda de 263 millions (+17,4%) et un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 114 millions (+11,8%). Pour expliquer cette situation, le groupe basé au Kirchberg met en avant les résultats enregistrés sur les marchés publicitaires allemand et français.

«Aller plus loin avec la ‘total video’»

La progression de l’Ebitda atteint 4,8% sur les neuf premiers mois pour Mediengruppe RTL Deutschland, et 13,7% pour le Groupe M6. En raison, d’une part, de «la hausse des recettes publicitaires issues de la télévision, du numérique et des plateformes de distribution» côté allemand, et d’autre part, de «l’effet conjugué de la solide performance du secteur de la télévision et du solde positif du transfert des joueurs des Girondins de Bordeaux à la fin de la saison» côté français.

Afin de poursuivre son développement, le groupe entend «aller plus loin avec la ‘total video’», autrement dit la répartition entre les programmes TV traditionnels et les vidéos online. Cela passe notamment par la mise en place d’«une plateforme de monétisation mondiale et indépendante pour les diffuseurs, les services de vidéo sur demande et les éditeurs», via l’acquisition de SpotX et son regroupement avec Smartclip, société «intégrée de technologie publicitaire», d’ici la fin 2018. Cette nouvelle entité doit ainsi être déployée à l’ensemble des activités du groupe, mais aussi «à une plus grande échelle, grâce à des acquisitions et des partenariats supplémentaires», précisent Guillaume De Posch et Bert Habets.