Paperjam.lu

Michel Rodenbourg, président de la CLC. (Photo: Véronique Kolber) 

Michel Rodenbourg succède à Erny Lamborelle à la présidence de la Confédération Luxembourgeoise du  Commerce. A ses côtés siégeront Fernand Ernster, Jos Sales et Laurent Schonckert.

Monsieur Rodenbourg, quelles sont les grandes lignes de votre programme?

«Je vais m’atteler à travailler dans la continuité. La CLC repose sur trois piliers, le commerce, les transports et les services. Il va falloir retrousser nos manches pour servir tout le monde au même titre.

Certains membres du secteur des services s’inquiètent de l’absence d’un de leurs représentants au sein du comité exécutif. Que leur répondez-vous?

«Il est dommage qu’il n’y ait eu aucun autre candidat pour la vice-présidence. Seul Gary Kneip a postulé pour la présidence, mais personne d’autre ne s’est manifesté! Je vais voir comment adapter le règlement interne afin de coopter un quatrième membre du comité qui représentera ce secteur. Cette représentativité est très importante à mes yeux.

Vous avez été élu au 3e tour de scrutin, avec une seule voix d’avance. Cela remet-il en cause votre légitimité?

«Non, dans la mesure où, contrairement aux années précédentes, le mode d’élection a été changé. Le président, auparavant, était désigné par l’assemblée générale. Avec nos nou-veaux statuts, c’est le conseil d’administration, nommé par l’AG, qui élit ensuite le président. La très grande majorité d’entre nous a déjà siégé au conseil d’administration de la CLC pendant de longues années, y compris moi-même, et tous avons occupé d’autres fonctions dans un certain nombre de fédérations. Nous avons chacun le même but: l’intérêt de toutes nos entreprises et il n’y a aucun antagonisme en quoi que ce soit...

Quelles seront vos premières actions concrètes?

«Pouvoir rencontrer assez vite les autres dirigeants patronaux de l’industrie et de l’artisanat et développer la meil-leure collaboration possible entre nous. Même si parfois certains de nos intérêts sont divergents, il faut que cela reste des points de détail. Après quoi nous pourrons établir un programme détaillé, mais nous ne présenterons sans doute rien avant l’automne, car il est judicieux de ne pas trop bouger avant les prochaines élections sociales».