Raymond Schadeck veut instaurer un dialogue systématique avec les autorités lors de l'élaboration de projets législatifs en rapport avec l'Ila. (photo: Jessica Theis / archives)

Raymond Schadeck veut instaurer un dialogue systématique avec les autorités lors de l'élaboration de projets législatifs en rapport avec l'Ila. (photo: Jessica Theis / archives)

On connaît désormais le nom du successeur de la présidente de l'Ila, Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini, qui terminera le 30 juin son deuxième mandat.

Un ancien managing partner de Big Four (PwC pour Madame Chèvremont-Lorenzini) succède à un autre, puisque Raymond Schadeck, ancien grand patron d'EY Luxembourg, deviendra officiellement président de l’ILA le 1er juillet prochain, conformément à la décision prise par le nouveau conseil qui s'est réuni le 4 juin dernier.

«Je suis ravi de pouvoir relever ce grand challenge à la tête d’une grande organisation», déclare Raymond Schadeck à Paperjam.lu.

Faire entendre la voix des administrateurs

Parmi les grandes priorités du nouveau président figurent notamment une orientation du travail de l’Ila vers le secteur non financier et un effort de lobbying. «Nous ne sommes pas toujours sollicités sur toutes les questions ou les projets législatifs qui nous concernent», observe Raymond Schadeck, qui entend créer le réflexe de cette consultation en pensant par exemple à la législation entourant la limitation des mandats, ainsi qu’à la question des quotas.

Le troisième chantier consistera en l’analyse des possibilités pour créer au Luxembourg un centre de recherche sur la gouvernance à vocation internationale.

Raymond Schadeck, qui était déjà administrateur, membre du comité de direction et président de la commission à la formation de l’Ila, a été élu à l'unanimité pour un mandat – renouvelable une fois – de deux ans. Un passage de témoin symbolique aura lieu durant la cérémonie de célébration des 10 ans de l’Ila le 16 juin prochain.