La décision prise par les responsables de Déi Gréng quant à un éventuel remaniement gouvernemental sera dévoilée mardi matin. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

La décision prise par les responsables de Déi Gréng quant à un éventuel remaniement gouvernemental sera dévoilée mardi matin. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

Moins de deux semaines après le décès de Camille Gira (Déi Gréng), les questions politiques reprennent leurs droits. En ce lundi de retour de vacances de Pentecôte, Françoise Folmer et Christian Kmiotek, vice-présidents du parti écologique, annoncent dans un communiqué succinct la tenue d’une conférence de presse, prévue mardi matin.

Et ce afin de «présenter les décisions prises au sein des structures compétentes du parti» en ce qui concerne la succession politique du secrétaire d’État au Développement durable.

La question d’un remaniement ministériel sera bien évidemment au centre de toutes les interrogations, dans un contexte marqué par un calendrier pour le moins serré pour l’exécutif: la dernière ligne droite des séances plénières à la Chambre jusqu’à la fin du mois de juillet et le lancement de la campagne électorale à la rentrée.

La logique irait vers Gérard Anzia

Si le silence est scrupuleusement conservé, aussi bien du côté de Déi Gréng que du côté du gouvernement, l’hypothèse de la nomination d’un nouveau membre au gouvernement reste plus que probable, à cinq mois des législatives. Ne serait-ce que pour assurer la poursuite des dossiers engagés par Camille Gira, dont le projet de loi sur la protection de la nature qui était en débat le 18 mai dernier.

Plusieurs noms sont évoqués pour prendre la suite, notamment les députés Gérard Anzia ou Henri Kox. Le premier étant un choix logique en tant que seul autre élu Déi Gréng de la circonscription Nord et connaisseur des dossiers. Le second est élu dans la circonscription Est. Toutefois, d’autres options ne sont pas à exclure, comme une reprise des attributions par un membre de l’actuel gouvernement – comme ce fut le cas pour le remplacement, pour d’autres raisons, de Maggy Nagel dont les fonctions au Logement ont été reprises par Marc Hansen et celles à la Culture par Guy Arendt – ou la nomination d’une personnalité au profil technique.

Dans le premier cas, les fonctions pourraient incomber à Carole Dieschbourg ou François Bausch, bien que leurs calendriers respectifs soient d’ores et déjà bien chargés d’ici la fin de cette législature. Dans le second, les possibilités au sein de Déi Gréng s’avèrent nombreuses, sans qu’aucun nom ne ressorte véritablement pour le moment.