Pour les nouvelles marques, l’humour a parfois été le seul segment sur lequel se développer en termes d’image de marque face à de grands groupes ayant déjà usé de tous les leviers classiques. (Photo: Licence C.C.)

Pour les nouvelles marques, l’humour a parfois été le seul segment sur lequel se développer en termes d’image de marque face à de grands groupes ayant déjà usé de tous les leviers classiques. (Photo: Licence C.C.)

L’internet des objets se transforme-t-il en internet de la monnaie?

L’IoT (Internet of Things), nouvel or noir? Les objets connectés se démocratisent et devraient atteindre 7 milliards de devices d’ici la fin 2018, soit une augmentation de plus de 18% par rapport à 2017 (ces chiffres excluent certains appareils comme les téléphones, tablettes et PC). Si le secteur connaît une croissance globale, certains domaines devraient croître encore plus rapidement que les autres. Parmi eux, les technologies de liaison comme Sigfox et Lora pourraient, à terme, remplacer les technologies wifi et bluetooth pour connecter les objets entre eux. D’autres technologies, comme l’edge computing, le cloud et la blockchain, devraient elles aussi booster la croissance du secteur. Tout cela permettra au marché de l’IoT d’atteindre une taille de 151 milliards de dollars (plus 37% par rapport à 2017) et de battre des records d’ici 2025 avec un marché pesant près 1.567 milliards de dollars.

La formation pour désamorcer les conflits sociaux?

En conflit avec ses collaborateurs concernant le manque d’avantages sociaux (niveau de salaire, auto-entrepreneuriat, cadences de travail), Deliveroo tente de faire un pas vers eux. Alors que ses travailleurs avaient déclenché une grève nationale pour protester contre la précarité de leur situation, Deliveroo vient d’annoncer son intention de déployer des programmes de formation. En substance, n’importe quel travailleur de l’entreprise pourra accéder gratuitement à la plate-forme premium d’OpenClassrooms. Ils auront alors l’opportunité de se former à de nombreux métiers (UI designer, programmeur, chef de projet...), et ce de manière plus souple. Ce partenariat est rendu possible par une subvention d’un million de dollars accordée par la fondation Google.org dédiée à ce programme. Son but: intégrer les populations précaires dans le monde du travail en les formant aux enjeux de demain.

Image de marque: bienvenue dans l’ère du lol

Devenu un incontournable ces dernières années, l’humour fait-il vendre? Assurément si l’on en croit la multiplication des entreprises l’utilisant comme levier. «Cet esprit vient de la culture lol. Il est typique des générations Y et Z qui souhaitent que les produits aient un supplément d’âme. Il faut créer avec lui une connivence, un lien émotionnel», explique Emmanuel Duez, spécialiste du sujet. Postulat confirmé par Thierry Veil, cofondateur de Bagelstein, qui a été l’un des pionniers du genre: «On est autant une entreprise de restauration rapide qu’une agence de communication centrée sur l’humour.» Cette approche humoristique n’est pas seulement liée à la cible, mais aussi à notre société de manière générale. Dans un climat morose où les mauvaises nouvelles s’enchaînent, les clients rêvent de consommer et de travailler en s’amusant. Pour les nouvelles marques, l’humour a parfois été le seul segment sur lequel se développer en termes d’image de marque face à de grands groupes ayant déjà usé de tous les leviers classiques.