Pierre Barthelmé accède à la présidence du Conseil de la concurrence. (Photo: CSV/Facebook/Archives)

Pierre Barthelmé accède à la présidence du Conseil de la concurrence. (Photo: CSV/Facebook/Archives)

Le conseil de gouvernement a nommé Pierre Barthelmé à la fonction de président du Conseil de la concurrence, avec effet au 1er novembre 2018 et en remplacement de Pierre Rauchs, démissionnaire, dont il achèvera le mandat. Haut fonctionnaire de l’État, il était déjà dans la maison en tant que premier conseiller du gouvernement depuis mars 2014. Un transfert vu comme une sanction pour l’ex-employé du ministère du Tourisme. 

En octobre 2014, Pierre Barthelmé a été condamné au pénal à 1.000 euros pour avoir enfreint la loi sur la protection des données. Des faits qu’il a au final lui-même reconnus. Il lui était reproché d’avoir subtilisé des fichiers du Centre des technologies de l’information de l’État (CTIE) et d’avoir utilisé des adresses privées de citoyens luxembourgeois à des fins électorales. Il était en effet candidat CSV dans la circonscription Sud lors des législatives de 2013.

Son ministre de tutelle de l’époque, Étienne Schneider, avait préféré utiliser la voie d’un transfert plutôt qu’une suspension. Quant au Conseil de discipline de la fonction publique devant lequel il a dû comparaître, ce dernier l’a obligé en octobre 2014, également, à rester au Conseil de la concurrence jusqu’en 2020. Il y occupe désormais la plus haute fonction.