Lors de la dernière édition de l’Ebace à Genève. (Photo: Ebace)

Lors de la dernière édition de l’Ebace à Genève. (Photo: Ebace)

«Commençons avec la conclusion. Cette année, Luxaviation Group ne participera pas en tant qu’exposant à l’Ebace à Genève et nous limiterons notre présence à l’organisation de petits événements.»

Dans une lettre de deux pages adressée au président de l’Association européenne de l’aviation d’affaires (EBAA), organisatrice de l’événement, et envoyée à la presse jeudi, le CEO de Luxaviation, Patrick Hansen, dévoile ses «franches pensées» sur la tournure qu’a pris, ces dernières années, le premier salon européen d’aviation d’affaires.

Organisé tous les ans au mois de mai à Genève, «il est devenu très coûteux de participer (à l’Ebace, ndlr) et d’y exposer. Pas seulement à cause des coûts directs, mais aussi à cause des coûts indirects. (…) Les principales préoccupations de l’aviation d’affaires devraient être la sécurité, la sécurité, la sécurité», continue Patrick Hansen. Pour rappel, Luxaviation est un des leaders européens sur le segment de l’aviation d’affaires.

Le temps est venu pour Ebace de changer.

Patrick Hansen, CEO de Luxaviation

Et d’ajouter que la moyenne des prix des hôtels à Genève est la plus élevée d’Europe, avec une moyenne de 242 euros par nuit. Loger l’ensemble du staff nécessaire à l’organisation du stand devient donc très cher.

«Il convient également de noter que le coût de l’espace d’exposition facturé par l’EBAA augmentera en 2019», ajoute-t-il. «Le temps est venu pour Ebace de changer. L’événement doit répondre aux réalités économiques et l’EBAA devrait se demander si un événement de ce format représente vraiment les nombreuses facettes de l’aviation d’affaires, comme le prétend sa campagne ‘Expanding Horizons’.»