L’engagement «formel» pris par le directeur général pour améliorer les conditions de travail pour le personnel navigant n’a pas convaincu le LCGB, qui n’a pas signé la convention. (Photo: Anthony Dehez / archives)

L’engagement «formel» pris par le directeur général pour améliorer les conditions de travail pour le personnel navigant n’a pas convaincu le LCGB, qui n’a pas signé la convention. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Les syndicats et la direction de Luxair se sont finalement entendus sur la nouvelle convention collective. Celle-ci a été signée jeudi par deux des trois organisations salariales et prévoit plusieurs revalorisations salariales, un point sur lequel les syndicalistes avaient insisté.

On retrouve par exemple une augmentation linéaire de 30 euros pour chaque échelon au 1er janvier 2019, une augmentation de tous les barèmes dans les trois grilles salariales, ainsi qu’une prime de participation au bénéfice de l’entreprise pour tous les employés.

Au mois de janvier, les syndicats avaient menacé de saisir l’Office national de conciliation de ce litige collectif. Les tensions portaient sur la revalorisation des salaires et des carrières dans le contexte de la réorganisation interne de l’entreprise. La direction s’était toutefois montrée ouverte au dialogue pour «régler la situation en interne».

Le LCGB refuse de signer

Autre point de discorde entre la direction et les syndicats: le rythme de travail. Largement représentés par le LCGB, les pilotes et le personnel navigant demandaient en effet un allégement de leurs horaires.

Aucune avancée concrète n’a été faite dans ce sens et le syndicat chrétien n’a donc pas voulu signer le document. Contacté par Paperjam.lu, le LCGB n’était pas joignable vendredi soir.

Le communiqué transmis par l’OGBL et le NGL-SNEP, les deux autres syndicats impliqués, fait toutefois mention que «la direction reconnaît sa responsabilité face à cette situation et déclare vouloir réduire la fatigue des équipes autant que possible. (…) Un engagement formel a été pris par le directeur général ainsi que toute son équipe quant à la volonté d’améliorer les conditions de travail pour le personnel navigant.»