Olivier Cardinal se lance dans le défi technologique des Big Four. (Photo: PwC Luxembourg)

Olivier Cardinal se lance dans le défi technologique des Big Four. (Photo: PwC Luxembourg)

Confronté comme toutes les sociétés d’audit et de conseil à une révolution technologique, PwC Luxembourg est allé dénicher son nouvel IT managing director dans le monde bancaire. Actif auprès de la banque KBL epb depuis quatre ans, Olivier Cardinal a intégré le Crystal Park au début du mois d’août.

Informaticien de formation, il a travaillé 25 ans dans le secteur bancaire. Belge d’origine, il a entamé sa carrière à la BBL – devenue par la suite ING Belgique – où il est resté 13 ans. Il y a notamment occupé le poste de responsable de l’architecture informatique et de l’intégration IT en retail banking pour ING Belgique et Pays-Bas.

En 2007, il rejoint le groupe Fortis avec des fonctions quasi similaires et est chargé de l’intégration informatique d’ABN Amro dans Fortis. Mais la crise financière est passée par là. «Après le second week-end de la crise Fortis, je suis devenu responsable de la séparation du groupe Fortis au niveau de l’IT. Ça a représenté une grande expérience», explique-t-il à Paperjam.lu.

Découvrir un Big Four de l’intérieur est assez surprenant et motivant.

Olivier Cardinal, IT managing director, PwC Luxembourg

Il participe ensuite encore à l’intégration de Fortis Belgique dans BNP Paribas, mais en 2014, il rejoint le Luxembourg en tant que responsable du développement IT de KBL epb. «L’essentiel de mon travail a rapidement été d’assurer la migration de la plate-forme informatique des différentes entités du groupe vers une plate-forme unique créée par le groupe Lombard Odier.»

Une fois cela réalisé, sa mission était en quelque sorte terminée. Rapidement en contact avec PwC Luxembourg, il découvre désormais les arcanes d’un Big Four. «Voir ça de l’intérieur est assez surprenant et motivant à la fois», explique-t-il.

Désormais, il doit gérer l’impact des nouvelles technologies dans le travail quotidien du cabinet de conseil, en interne et vis-à-vis des clients. «On ne parle pas d’une révolution, mais la pénétration de l’informatique est de plus en plus forteanalyse Olivier Cardinal. La survie de nos métiers passe donc par des investissements importants dans ce domaine.»