Nicolas De Ridder (à droite) a inauguré les nouveaux locaux en compagnie de Claude Clemes, échevin de Mondercange. (Photo: Solar Screen)

Nicolas De Ridder (à droite) a inauguré les nouveaux locaux en compagnie de Claude Clemes, échevin de Mondercange. (Photo: Solar Screen)

Après 35 années de développement au Luxembourg, Solar Screen vient de regrouper ses troupes à Foetz. Ce vendredi, elle inaugurait ses nouveaux locaux. Elle dispose désormais de 800mde bureaux et de 1.600mde stockage.

«Jusqu’à présent, nous étions sur deux sites au Luxembourg – Strassen et Holzem – et un en Allemagne, et les employés ne se connaissaient même pas», explique Nicolas De Ridder, son CEO.

Solar Screen est un des leaders européens dans la distribution de films adhésifs pour vitrage. Il est surtout présent dans le bâtiment et le secteur automobile. La société a été créée en 1984. Son fondateur, Hervé Thibaut, a assuré sa croissance jusqu’en 2014, à l’âge de la retraite.

Dans le giron d’Alcopa

Elle a alors été rachetée par le groupe belge Alcopa de la famille Moorkens, actif dans la distribution automobile. Il est entre autres le propriétaire d’Autopolis à Bertrange. «Dans le groupe Alcopa, je gérais l’entité Alcodev, chargée d’assurer la diversification du groupe en investissant dans des entreprises hors de l’automobile», explique Nicolas De Ridder.

Solar Screen a été la 10e société à rejoindre Alcopa et il a souhaité en assurer le développement. «Lorsqu’il a été question de déménagement, les actionnaires ont hésité à rester au Luxembourg, vu le prix du mètre carré», explique-t-il. «Mais c’est une situation logistique centrale entre nos deux plus gros clients, la France et l’Allemagne. En plus, nous avons ici une activité de pose des films, ce que nous ne faisons pas hors du pays.»

Les nouveaux locaux de Solar Screen à Foetz.

Au lancement de l’activité, il y a 35 ans, son fondateur était un pionnier. Il a donc rapidement pu se créer un réseau de revendeurs dans toute l’Europe. Aujourd’hui, le marché luxembourgeois assure moins de 5% du chiffre d’affaires. Et l’entreprise affiche des références telles que les ascenseurs de la tour Eiffel, le musée Van Gogh à Amsterdam ou, plus près, le Belval Plaza à Esch.

En trois ans, nous avons doublé la taille du personnel.

Nicolas De Ridder, CEO de Solar Screen

La concurrence est désormais plus importante, mais Solar Screen continue à innover dans la sécurité, la protection solaire ou l’intimité pour garder une longueur d’avance. Mais les choses semblent se présenter assez bien. En 2017, la société a vendu trois millions de mètres carrés de films. Le cap du million de mètres carrés avait été passé en 2006 et celui des deux millions en 2014. «Et sur les premiers mois de cette année, nous affichons une croissance de 30% par rapport à la même période en 2017», calcule le CEO.

Quant au chiffre d’affaires, il est passé de 15 millions en 2015 à 19,5 millions en 2017. «En trois ans, nous avons aussi doublé la taille du personnel de 27 à 54 personnes», se félicite Nicolas De Ridder, qui pousse désormais une nouvelle gamme de films pour mur et mobilier qui permettent des restaurations à moindres frais.