Cette année, des fintech de 41 pays ont déposé leur candidature, dont la Corée du Sud, Singapour et Israël. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Cette année, des fintech de 41 pays ont déposé leur candidature, dont la Corée du Sud, Singapour et Israël. (Photo: Anthony Dehez / archives)

La récolte a été bonne pour les organisateurs des Fintech Awards 2018. 25 candidatures de plus que l’an dernier ont été déposées pour participer à ce concours, qui se construit une réputation de plus en plus solide hors de l’Europe.

Cette année, il y aura 192 sociétés venant de 41 pays, dont 3 de Corée du Sud, 7 de Singapour et 15 d’Israël. Au niveau européen, le Luxembourg sera représenté par 27 fintech, la France 18 et l’Allemagne 10.

On observe également de la diversité au niveau des secteurs représentés. Si les applications de paiement et les regtech sont particulièrement bien représentées, avec respectivement 27 et 25 dossiers déposés, on retrouve également des solutions innovantes pour le secteur bancaire, l’analyse des données, l’attribution de prêts ou encore la gestion des portefeuilles d’investissement.

Des «gros calibres» de l’inclusion financière

«Les regtech restent la catégorie la plus populaire, parce que le Luxembourg centralise encore beaucoup d’activités de compliance du fait de son expertise internationale unique», fait remarquer dans un communiqué Pascal Denis, head of advisory chez KPMG et qui présidera le jury. «D’autres segments comme l’intelligence artificielle et la blockchain se démarquent également, ce qui est un signe encourageant pour le Luxembourg.»

À noter également qu’un prix récompensant l’inclusion financière sera remis cette année. Cette nouveauté a attiré des entreprises de «gros calibre», selon le CEO de la Lhoft, Nasir Zubairi.

Les 15 finalistes retenus seront annoncés dans les jours prochains, tout comme les noms des membres du jury.