Angel Gurria, présent à Davos, s’est montré optimiste par rapport à la taxation des Gafa. (Photo: Shutterstock)

Angel Gurria, présent à Davos, s’est montré optimiste par rapport à la taxation des Gafa. (Photo: Shutterstock)

Une taxe sur les Gafa est-elle finalement envisageable au niveau international? Présent au forum de Davos ce jeudi, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, Angel Gurria, a commenté, en marge du sommet, qu’il serait possible de poser les bases, dès cette année, d’un accord pour la taxation des géants du numérique (Google, Apple, Facebook, Amazon...).

L’accord pourrait, selon lui, entrer en vigueur en 2020. Face à la difficulté de trouver un consensus au niveau international, différents pays ont décidé de jouer cavalier seul et annoncé leur intention d’imposer une taxe dans leur pays. C’est le cas de la France, du Royaume-Uni et de l’Espagne.

Lors du dernier G20, l’an dernier, les grandes puissances économiques n’étaient pas parvenues à se mettre d’accord sur le principe. L’Allemagne, pour ne citer qu’elle, craint par exemple des mesures de rétorsion de la part des États-Unis sur ses exportations automobiles.

Présente également à Davos, Ruth Porat, la vice-présidente de Google, avait, dès mardi, apporté son soutien aux négociations de l’OCDE, rapporte l’AFP. «En ce qui concerne les questions de taxation, nous sommes très francs: nous soutenons l’initiative de l’OCDE», a-t-elle expliqué lors d’une table ronde.