Au-delà du développement d’un marché parallèle au follower, Twitter serait exploité par des organes de propagande politique. (Photo: Licence C.C.)

Au-delà du développement d’un marché parallèle au follower, Twitter serait exploité par des organes de propagande politique. (Photo: Licence C.C.)

L’industrie du follow: le marché nébuleux qui fait trembler Twitter

Les plus grandes personnalités et influenceurs des réseaux sociaux auraient-ils de fausses communautés? C’est ce que semble révéler une enquête récente du NY Times à propos de «l’industrie du follower». Le grand journal américain révèle comment de véritables réseaux se sont mis en place pour proposer à la vente l’ajout de milliers de faux comptes (animés par des bots) aux listes de «followers» d’entreprises ou de personnalités publiques. Selon Twitter (info relayée par LesEchos.fr): près de 470.000 retweets en faveur de la campagne de Donald Trump proviendraient de bots russes et automatisés. Des chiffres qui semblent démontrer qu’au-delà du développement d’un marché parallèle au follower, Twitter serait exploité par des organes de propagande politique. Affaire à suivre...

Future of school: et si les profs de demain s’exerçaient en conférence TEDx

Les progrès récents de l’intelligence artificielle font émerger une réflexion profonde sur l’avenir de l’intelligence humaine: comment former des humains «utiles», à l’ère où les machines surpassent les compétences humaines? Le Dr Laurent Alexandre, auteur de «La Guerre des intelligences: Intelligence artificielle versus intelligence humaine», préconise d’aller à la source et de révolutionner les méthodes de l’enseignement, en formant les professeurs et instituteurs à enseigner avec charisme, à la manière des TEDx. Quant au contenu, un seul mot d’ordre: la complémentarité. Il convient d’enseigner aux enfants les «soft skills», qui les différencieront des machines.

Burger King explique la fin de la neutralité du web avec ses Whoppers

Burger King se positionne contre l’abrogation de la neutralité du Web en le transposant à son activité phare: le fast food. L’enseigne a ainsi créé un menu à plusieurs vitesses pour le Whopper, où le prix payé détermine la vitesse de service. Il faut ainsi payer 26$ pour avoir le sandwich immédiatement, tandis que le menu au prix d’origine (5$) ne sera servi qu’en dernier. Un écho original aux effets de la décision de la FCC (Federal Communication Commission), prise le 14 décembre dernier, permettant aux opérateurs de moduler les débits Internet (et coûts) en fonction des services en ligne consultés par les internautes...

Une prise de position très politisée de Buger King qui vient donner raison à L’Observatoire des marques dans la Cité (de Havas Paris) soulignant l’implication grandissante des marques en politique.

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