Le géant des télécommunications Orange en France a proposé aux candidats souhaitant rejoindre ses équipes de participer à un escape game. (Photo: Shutterstock)

Le géant des télécommunications Orange en France a proposé aux candidats souhaitant rejoindre ses équipes de participer à un escape game. (Photo: Shutterstock)

Recrutement: s’échapper pour mieux s’intégrer?

La filiale francilienne d’Orange vient de lancer une campagne de recrutement d’un nouveau genre. Présent sur l’événement Paris pour l’emploi, le géant des télécommunications a proposé aux candidats souhaitant rejoindre ses équipes de participer à un escape game. Réalisée avec la société Happy Hour Escape Game, cette session inédite permet de juger les participants selon quatre critères: le comportement individuel, l’attitude face à l’inconnu, la communication et le positionnement au sein du groupe. Une fois la partie déroulée, les candidats débriefent ensemble et font leur autocritique. «L’idée n’est pas d’enfermer les gens dans une salle, mais de les mettre face à des malles de jeux avec des énigmes particulièrement conçues pour le recrutement. Les énigmes sont conçues pour identifier des traits de caractère des candidats» explique Véronique Raguénès, chargée des relations extérieures pour Carrefours pour l’emploi.

Marketing: pensez efficacité, pensez UX

Et si la vraie révolution n’était pas tant technologique qu’expérientielle? C’est en tout cas ce que soutient Jérôme Wallut, associé chez ICP Consulting. Dans une tribune pour Siècle Digital, l’expert explique que la véritable transformation à laquelle nous assistons est celle ayant redonné le pouvoir aux consommateurs. De «Vu, aimé, choisi», credo marketing des années 80, l’arrivée du web conversationnel a obligé les entreprises à s’adapter et à adopter un nouveau mantra: «être trouvé, être partagé et rester en contact». Et pour rester en contact, les marques doivent séduire non plus par leurs produits, mais par l’expérience utilisateur qu’elles proposent. Fait intéressant: Jérôme Wallut explique que se concentrer uniquement sur les consommateurs et les clients est une erreur, car le tout premier client de l’entreprise reste le collaborateur. Et ce dernier de conclure: «Rien ne sert donc de tenter de l’embarquer dans la transformation des expériences client si la sienne est douloureuse!»

Amazon: l’appétit sans fin du géant

Mais qui sera donc capable d’arrêter le géant Amazon? Un récent sondage mené aux États-Unis par le cabinet de consulting Brick Meets Click montre qu’Amazon capterait près de 30% de parts de marché sur le secteur des dépenses alimentaires en ligne. Un record, puisqu’aucun acteur du domaine n’a jamais réussi à atteindre un tel chiffre. Un succès qui s’explique en partie par le rachat de Whole Foods par Amazon, mais également par le déploiement de nouveaux fournisseurs sur les plates-formes Amazon Fresh et Amazon Prime Pantry.

Mais ce n’est pas fini! Toujours selon la même étude, Amazon pourrait encore affirmer sa mainmise sur le marché. En effet, seulement 11% des clients Amazon auraient commandé des produits alimentaires sur la plate-forme. Enfin, le panier moyen des clients reste bien moins élevé que celui du client type d’un supermarché en ligne (45$ contre 116$ par commande).