La libéralisation des tarifs n’a pas eu les effets escomptés. (Photo: Shutterstock )

La libéralisation des tarifs n’a pas eu les effets escomptés. (Photo: Shutterstock )

La réforme de la loi sur les services de taxi, en juillet 2016, avait notamment pour ambition de faire baisser les prix. Sur ce plan, c’est un échec. 

Selon l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC), qui s’appuie sur des chiffres du Statec, les prix ont bien baissé de 4,3% entre mars et juillet 2017. Mais ils ont ensuite augmenté de 11,2% entre juillet 2017 et décembre 2018. Soit une augmentation moyenne de 6,6% entre septembre 2016 et maintenant. Inadmissible pour l’ULC, qui estime que les taxis luxembourgeois sont parmi les plus chers d’Europe. Et qui pointe la libéralisation des prix comme le coupable de cette hausse.

Une demande d’une nouvelle étude

L’ULC recommande donc à ses membres de bien consulter les tarifs, que les taxis doivent afficher, et de choisir le moins cher. Mais aussi de se souvenir que le client n’est plus obligé de prendre le premier véhicule de la file, mais bien celui de son choix. L’ULC plaide pour que le ministre de tutelle commande une nouvelle étude auprès de l’Observatoire de la formation des prix, et en fonction des conclusions de celle-ci, prenne les mesures qui conviendront. 

Ce qu’en pense la Fédération des taxis? Pas de réaction à chaud pour le moment. Elle répondra, nous dit-on, dans trois semaines, après une entrevue avec le ministre de la Mobilité.