En discussion depuis début 2017, la mise en place de la future convention collective dans les banques doit officiellement aboutir à l’instauration d’un cadre «moderne et simplifié». (Photo: Anthony Dehez / archives)

En discussion depuis début 2017, la mise en place de la future convention collective dans les banques doit officiellement aboutir à l’instauration d’un cadre «moderne et simplifié». (Photo: Anthony Dehez / archives)

Une fois n’est pas coutume, intersyndicale et patronat font front commun. Non pas sur les mesures à mettre en place au sein du futur cadre légal régissant les règles en vigueur pour les salariés des établissements financiers de la Place, mais sur le fait de vouloir limiter au maximum la communication autour des échanges en cours. Réunis ce jeudi en séance plénière, Aleba, OGBL-SBA et LCGB-SESF d’un côté, et ABBL de l’autre ont donc convenu de ne livrer qu’un service minimum.

Si cette stratégie est celle adoptée par l’organisation salariale depuis le début des négociations et qui confirme une fois encore «ne pas faire de commentaire tant que les négociations sont en cours», elle est relativement nouvelle pour l’intersyndical, bien plus loquace au cours des mois passés. Une stratégie justifiée par la volonté de «continuer à privilégier un climat de discussion serein entre les parties».

Future convention «moderne et simplifiée»

Ce jeudi, les trois syndicats présents à la table des négociations indiquent donc dans leur communiqué commun que l’organisation patronale a toutefois demandé «du temps supplémentaire pour analyser, voire valoriser» les contre-propositions réalisées sur le volet «classification et rémunération» suite aux propositions de l’ABBL qui ont été évoquées. Avec, pour nouvel horizon, la date du 19 avril, à laquelle se tiendra la prochaine réunion plénière des négociations.

En discussion depuis début 2017, la mise en place de la future convention collective dans les banques doit officiellement aboutir à l’instauration d’un cadre «moderne et simplifié». Sur les quatre thèmes abordés – santé et bien-être, employabilité et formation, rémunération, et temps de travail –, seuls les deux premiers ont abouti à ce jour à un consensus, les syndicats estimant «acceptables» les propositions mises sur la table. Les échanges actuels portent donc encore et toujours sur l’aspect financier et l’encadrement du temps de travail.

À la mi-mars, les syndicats indiquaient que, si les dernières rencontres avaient permis «d’avoir enfin par écrit les vues de l’ABBL» et «permettaient de continuer à discuter», tous s’accordaient sur le fait qu’il restait encore «beaucoup de travail». Officiellement, les deux parties ont jusqu’à la fin de l’année pour trouver un terrain d’entente.