Angela Merkel a prédit dimanche quelques longues heures d’ultimes négociations. (Photo: Sven Becker / Archives)

Angela Merkel a prédit dimanche quelques longues heures d’ultimes négociations. (Photo: Sven Becker / Archives)

Angela Merkel ressortira affaiblie de ces interminables négociations suite aux élections du 24 septembre dernier durant lesquelles sa famille politique, la CDU/CSU, avait essuyé une déconvenue.

Depuis le 21 janvier, les socialistes (SPD), emmenés par l’ancien président du Parlement européen Martin Schulz, ont entamé les négociations officielles pour former un gouvernement. L’issue serait proche, mais deux dossiers chers au SPD restent à clarifier: la réforme du système d’assurance sociale (le SPD étant demandeur d’un régime général amélioré par rapport aux personnes disposant d’une couverture privée) et l’encadrement des contrats de travail à durée déterminée pour en limiter l’usage.

La fin initiale des négociations était prévue ce dimanche, mais de l’aveu même de Mme Merkel qui s’est exprimée hier, les négociations risquent de durer. En cas d’accord, il devra encore être approuvé in fine par le SPD selon la résolution prise le 21 janvier dernier avant d’entamer les négociations. 

Or, tant la chancelière que Martin Schulz savent qu’ils jouent leur avenir politique durant ces négociations. En cas d’échec, la conduite de nouvelles élections pourrait conduire à une confirmation de la progression du parti d’extrême droite, l’AFD.