Apple sera probablement la première entreprise de l’histoire économique à peser plus de 1.000 milliards de dollars. (Photo: Licence C. C.)

Apple sera probablement la première entreprise de l’histoire économique à peser plus de 1.000 milliards de dollars. (Photo: Licence C. C.)

Ce mardi soir à Wall Street, le Nasdaq, le deuxième marché d’actions de Wall Street, centré sur les valeurs technologiques, a battu un nouveau record historique. À 7.637,86 points (+0,41%), il pulvérise l’ancien record, à peine vieux de 24 heures.

La Bourse américaine reste tirée par les valeurs technologiques, de manière générale, et les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), en particulier. En y ajoutant Netflix – de plus en plus souvent associé aux géants du net –, elles ont battu un autre record hier à Wall Street en dépassant pour la première fois, ensemble, la barre des 4.000 milliards de capitalisation boursière. Autant que les actifs sous gestion dans les fonds d’investissement basés au Luxembourg.

La journée d’hier a été particulièrement faste pour ces valeurs, dont les analystes ne se lassent pas de vanter le potentiel de croissance. Apple (+0,77%), Amazon (+1,8%), Microsoft (+0,5%) et Netflix (+1,1%) ont toutes enregistré un plus haut historique.

Un cap symbolique

Dans l’ensemble, les investisseurs continuent à miser sur une amélioration des bénéfices du secteur. Dans le cas de Netflix, la performance a été dopée par l’annonce de son entrée au sein de l’indice S&P 100 en remplacement de Monsanto, intégrée au groupe Bayer. Twitter, qui a lui intégré le S&P 500 pour les mêmes raisons, a carrément fait un bond de 5%.

À ce train d’enfer, la course aux 1.000 milliards de capitalisation boursière dans laquelle se sont lancés ces nouveaux monstres risque d’aboutir rapidement. À la clôture, mardi 5 juin, Apple pesait 943 milliards de dollars. Son premier poursuivant, Amazon, vaut désormais 808 milliards. Viennent ensuite Google (795,7 milliards de dollars), Microsoft (781,2), Facebook (559,7) et Netflix (157,3).

Depuis le début de l’année, le Nasdaq a déjà progressé de 10,5%, et ce n’est sans doute pas fini.