Michel Barnier veut une solution viable pour la frontière irlandaise d’ici à fin mars 2019.  (Photo: Licence C.C.)

Michel Barnier veut une solution viable pour la frontière irlandaise d’ici à fin mars 2019.  (Photo: Licence C.C.)

Avec la perspective d’un «no deal» qui pend au nez des Britanniques, les discussions entre les deux négociateurs du Brexit cette semaine ont un peu avancé.

Jeudi, à Bruxelles, Les Échos rapportent que pour leur première conférence de presse commune, les négociateurs britannique et européen du Brexit, Dominic Raab et Michel Barnier, ont affiché leur volonté commune d’«apporter une énergie nouvelle» dans les discussions pour «parvenir à un accord en octobre» sur les conditions du retrait du Royaume-Uni et sur la déclaration politique devant poser les bases de la future relation économique. 

«Nous voulons surmonter les difficultés restantes. Avec de la bonne volonté et du pragmatisme, nous y arriverons», a affirmé Dominic Raab.

Coopération rapprochée sur la sécurité intérieure

Les Britanniques auraient fait part de leur bonne volonté en matière de sécurité, avec des avancées notables en la matière, avec notamment une coopération rapprochée sur la sécurité intérieure.

Quelques progrès ont également été faits sur le plan économique, notamment sur la question des services financiers.

Mais c’est la question de la frontière irlandaise qui est toujours un gros point d’achoppement. Michel Barnier veut une «solution légale et opérationnelle» d’ici la fin du mois de mars 2019, alors que les Britanniques n’ont jusque-là pas apporté de réponse suffisante. D’après les Échos, les discussions peinent à se décanter sur les contours d’une future union douanière.

Michel Barnier a rappelé que «l’UE n’était pas opposée sur le fond à la proposition que cette union s’étende à tout le Royaume-Uni plutôt qu’à la seule Irlande du Nord. Mais il a surtout répété que le dispositif proposé à ce stade par Londres n’était pas acceptable en l’état par l’UE».