Madame Sagramola, le « salon à l’Envers » existe depuis quelques années maintenant. Sur base des expériences passées, quel est le retour, et quel est l’intérêt pour une entreprise luxembourgeoise de participer à cet événement lorrain ?
« Le Salon à l’Envers en est à sa 17e édition. Et nous y sommes représentés depuis des années, avec une collaboration renforcée, d’année en année. Il est devenu un rendez-vous incontournable pour les PME luxembourgeoises. Ce salon permet aux représentants des entreprises de nouer facilement, et rapidement, un maximum de contacts sur une seule journée.
De plus, le concept original du salon, en mettant les acheteurs du côté des exposants, offre une plate-forme idéale pour les entreprises cherchant à vendre leurs services ou produits. Le fait que de nombreux anciens participants reviennent souligne l’efficacité de cet événement annuel. Des manifestations de ce genre sont d’une importance primordiale, pour créer une dynamique au sein de la Grande Région et ainsi renforcer la compétitivité des entreprises qui y sont implantées. De plus, ce salon est parfaitement complémentaire à notre salon « GR Business Days », dont la deuxième édition aura lieu les 12 et 13 juin 2013, dans les locaux de Luxexpo. Pour nous, c’est un preview. Une seconde convention de collaboration sera d’ailleurs signée à Thionville : le « GR Business Days » est un peu l’écho de l’événement lorrain.
L’édition 2012 met le Grand-Duché de Luxembourg à l’honneur. Pourquoi et sous quelle forme ?
« ‘Le Salon à l’Envers’ hissera en effet les couleurs luxembourgeoises. Il s’agit de souligner l’excellente collaboration, qui s’est développée entre Entreprendre en Lorraine Nord (ELN) de Thionville, organisateur de l’événement, et la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, qui participe activement à la promotion de ce salon au sein de ses membres.
Il y aura différentes initiatives, comme la participation de monsieur Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, aux côtés notamment de notre directeur Pierre Gramegna, pour couper un ruban inaugural tricolore. Il y aura une visibilité accrue des participants du Grand-Duché, rassemblés dans un village luxembourgeois. L’organisateur a même prévu de publier une newsletter dédiée exclusivement au Grand-Duché de Luxembourg. Sur place, on pourra déguster du vin et des produits luxembourgeois, avec les « Domaines Vinsmoselle » et la participation de l’Association des producteurs de la Région Müllerthal, et une animation sera assurée par l‘association « Letzebuerger Mettelalter Frenn Fiels.
Quel est l’impact que l’on peut espérer pour les entreprises luxembourgeoises ?
« Nos entreprises ont, comme lors des éditions précédentes, répondu en nombre. Une vingtaine de sociétés ou organisations se sont inscrites en tant qu’exposants (leur participation est de 150 euros) et une quarantaine de participants se sont déjà préinscrits en tant que visiteurs (50 euros). Mais on peut passer le message : on peut encore se rendre sur place pour visiter le salon, sans être inscrit. Il est possible de préparer ses rendez-vous, en allant sur le site salonalenvers.org.
Les entreprises participantes sont issues de secteurs très variés, de l’industrie aux agences de communication, de l’intérim aux spécialistes de l’informatique ou de l’audit. Les raisons qui poussent les entreprises luxembourgeoises à participer à ce salon sont avant tout de profiter de l’énorme potentiel qu’offre la Grande Région, et de nouer des contacts leur permettant d’y développer leurs activités. Le networking est très efficace, grâce à la formule concentrée du salon, en un seul jour. »