Le gouvernement a encore élargi la prise en charge de certains traitements. (Photo: Shutterstock)

Le gouvernement a encore élargi la prise en charge de certains traitements. (Photo: Shutterstock)

Le comité quadripartite s’est réuni ce mercredi 7 novembre 2018 pour examiner la situation financière actuelle de l’assurance maladie-maternité, ainsi que les dernières prévisions financières.

Suivant les dernières données, le solde des opérations courantes devrait être de 128,7 millions d’euros pour 2018, après un solde de 150 millions d’euros en 2017. Ainsi, le solde global cumulé de l’assurance maladie-maternité devrait atteindre 865,9 millions d’euros fin 2018, soit un taux du solde global de 30,1% par rapport aux dépenses courantes.

Solde déficitaire en 2019

Avec l’impact de la loi hospitalière entrée en vigueur le 1er avril 2018, le solde des opérations courantes pour 2019 devrait être déficitaire de 10,4 millions d’euros, sans tenir compte de la contribution financière étatique de 20 millions d’euros pour les indemnités de maternité dont la base légale viendra à échéance le 31 décembre 2018.

Le futur gouvernement devra dès lors se positionner sur le maintien de cette contribution étatique. Le budget de l’assurance maladie-maternité reste cependant équilibré et le solde global cumulé devrait atteindre 855,5 millions d’euros fin 2019.

«Des efforts considérables»

Présidant le comité quadripartite, le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, a souligné «des efforts considérables ces dernières années afin d’améliorer et de moderniser la prise en charge des prestations de l’assurance maladie-maternité. Au cœur de ces efforts sont les assurés, et notamment les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes ou les patients souffrant de maladies chroniques ou lourdes.»

Parmi les nouvelles mesures, soulignons que la prise en charge des contraceptifs a été portée de 25 ans à 30 ans et la prise en charge de la vaccination contre le pneumocoque, qui protège contre la principale cause de pneumonie, est également actée.

Pour la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, «ces nouvelles prestations s’inscrivent dans l’objectif d’une prévention renforcée, qui reste une priorité de notre politique de santé publique».