Le Syvicol souhaiterait être entendu avant que ne soit adoptée la réforme territoriale de la police grand-ducale. (Photo: DR)

Le Syvicol souhaiterait être entendu avant que ne soit adoptée la réforme territoriale de la police grand-ducale. (Photo: DR)

Après l’annonce, au début du mois, de la fermeture d’une trentaine de bureaux de poste, c’est à présent celle de la disparition programmée d’un certain nombre de commissariats de police à travers le pays qui inquiète le Syndicat des villes et communes luxembourgeoises (Syvicol).

Dans un communiqué traitant de cette réorganisation territoriale de la police grand-ducale, le Syvicol regrette d’avoir été mis devant le fait accompli et de ne pas avoir eu voix au chapitre, pas plus que les communes concernées «dont les avis et suggestions, vu leur connaissance du contexte local, auraient sans doute été précieux».

Dans ce sens, rappelant par exemple le débat sur la lutte contre la mendicité, le Syvicol note que les autorités communales ont d’importantes compétences en matière de police administrative «dont l'exercice nécessite une collaboration étroite et partenariale avec la police grand-ducale».

Ce projet de réforme ayant été annoncé comme étant provisoire et restant à discuter, le Syvicol appelle en conclusion le gouvernement et la direction de la police grand-ducale à entrer en contact avec lui ainsi qu’avec les communes «pour aboutir à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties concernées, dont en premier lieu les citoyens».