La marque hollandaise VanHaren estimait que la marque déposée par Christian Louboutin, qui associait à la fois la forme et la couleur pour se définir, n’était pas valide. (Photo Licence C. C.)

La marque hollandaise VanHaren estimait que la marque déposée par Christian Louboutin, qui associait à la fois la forme et la couleur pour se définir, n’était pas valide. (Photo Licence C. C.)

L’affaire avait été ouverte en 2012 à La Haye par Christian Louboutin, qui accusait le fabricant de chaussures VanHaren de contrefaçon. La marque hollandaise avait en effet utilisé le rouge pour colorer les semelles de ses escarpins.

Cette décision copiait le concept qui a fait la renommée mondiale du cordonnier-créateur Louboutin. Mais VanHaren avait à l’époque remis en question la validité de la marque déposée par le français, qui associait à la fois la forme et la couleur pour se définir.

Après plusieurs années de tergiversation, la justice hollandaise avait alors demandé l’aide de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Au mois de février, l’avocat général de la CJUE semblait donner raison à VanHaren, arguant l’impossibilité de combiner couleur et forme pour définir une marque.

Mais les juges ont finalement statué en faveur de Christian Louboutin, qui garde, au moins à l’intérieur de l’Union européenne, l’exclusivité de ses semelles rouges.