Par deux fois déjà cette année, la police a mené une action coup-de-poing contre les revendeurs de drogue dans le quartier de la gare. (Photo: Police grand-ducale)

Par deux fois déjà cette année, la police a mené une action coup-de-poing contre les revendeurs de drogue dans le quartier de la gare. (Photo: Police grand-ducale)

La question de la sécurité dans le quartier de la gare, vis-à-vis notamment du trafic de drogue qui s’y déroule presque au grand jour, vient de refaire une nouvelle fois surface à la faveur de précisions que viennent d’apporter les ministres Félix Braz (Justice) et Étienne Schneider (Sécurité intérieure) suite à des questions parlementaires qui leur ont été adressées par les députés Laurent Mosar et Serge Wilmes (CSV), ainsi que Franz Fayot (LSAP).

Accusés de laisser filer la rue de Strasbourg et les rues avoisinantes vers une zone de non-droit, les deux ministres s’en défendent, faisant part de l’arrestation d’une centaine de revendeurs en 2015 dans ce quartier où, en sus et depuis le début de cette année, deux actions coup-de-poing viennent d’être menées, conduisant à l’arrestation de 18 dealers supplémentaires.

Nouveaux renforts

Ces résultats sont aux yeux d’Étienne Schneider et de Félix Braz le fruit d’une activité policière de chaque instant, renforcée depuis le début de l’année par l’arrivée de quatre policiers supplémentaires qui ont été détachés auprès du centre d’intervention de la gare (CI Gare) qui couvre ce seul quartier.

Ensemble, avec le commissariat de proximité de Gare-Hollerich, appelé à déménager à la fin de cette année du bâtiment de la gare vers la rue Glesener, cela représente aujourd’hui 39 agents.

Plus largement, en matière de sécurité intérieure, les deux ministres rappellent aussi l’embauche, d’ici 2018, de 340 policiers supplémentaires et une réforme territoriale en projet qui, ensemble, devraient permettre une présence policière renforcée sur l’ensemble du territoire, et en particulier dans ce qu’ils nomment «les quartiers sensibles».