Pour résoudre le problème des embouteillages dans les grandes métropoles, Elon Musk – après Paypal, SpaceX ou encore Tesla – vient d’annoncer, comme il l’avait déjà laissé sous-entendre en décembre 2016 sur Twitter, un nouveau projet consistant en l’aménagement d’un réseau de tunnels que les conducteurs pourraient emprunter depuis la voie publique.

Leurs voitures utiliseraient ensuite, dans ces tunnels – «pour lesquels il n’y a pas de limites de longueur et de profondeur», a fait valoir Elon Musk –, des plateformes mobiles qui pourraient se déplacer à 200km/h.

Ce projet, dénommé «The Boring Company», se heurte toutefois déjà à sa facture puisque creuser un tunnel – selon le coût moyen issu du forage du métro de Los Angeles – coûte en moyenne 630 millions de dollars au kilomètre. Et s’y ajoutent encore d’autres problèmes, législatifs et techniques notamment.

Mais au plus haut niveau, on s’est déjà montré réceptif puisque le premier conseiller économique du président Donald Trump, Gary Cohn, a déjà évoqué ce projet sur un ton enthousiaste.

La politique de grands travaux d’infrastructures voulue par le président pourrait même bénéficier au projet d’Elon Musk, dont les diverses entreprises bénéficiaient de 4,9 milliards de dollars de subventions publiques en 2015, selon le Los Angeles Times.

Sur l’avancée de «The Boring Company», Elon Musk n’avance pour l’instant ni chiffres concrets ni dates précises pour cette idée qu’il décrit comme «un passe-temps» auquel il dit consacrer 2 à 3% de son temps.

Pour le moment, le projet est porté par des ingénieurs travaillant à temps partiel et des stagiaires, travaillant notamment sur un prototype de perceuse en cours de construction.