Lauent Zeimet et Claude Wiseler, deux hommes pour succéder aux fonctions de Jean-Claude Juncker à la Chambre. (Photo: CSV)

Lauent Zeimet et Claude Wiseler, deux hommes pour succéder aux fonctions de Jean-Claude Juncker à la Chambre. (Photo: CSV)

Longtemps évoquée, la possibilité du départ de Jean-Claude Juncker vers une fonction européenne est donc (quasi) réalité depuis vendredi, ce qui entraîne une réorganisation de son parti à la Chambre d’ici à la rentrée parlementaire 2014-2015, le 14 octobre prochain.

Deux casquettes sont laissées vacantes par le futur président de la Commission européenne (au 1er novembre): celle de député et celle de président de fraction.

Nomination symbolique

Et le parti chrétien social n’a pas attendu la pause estivale pour statuer en désignant ce 1er juillet le président adjoint de la fraction, Claude Wiseler qui deviendra à la rentrée le nouveau président du groupe parlementaire.

Une nomination et une prise de fonction plutôt symboliques pour celui qui, dans les faits, était chargé de représenter la voix de son parti à la Chambre et qui a œuvré pour l’organisation de cette fraction CSV en mode opposition suite aux élections du 20 octobre.

Outre son intervention dans le contexte du discours sur l’état de la Nation, l’investissement de Jean-Claude Juncker à la Chambre ne fut pas des plus visibles, enjeux européens obligent.

Zeimet à la Chambre

Quant au mandat de député devenu libre, il bénéficiera à Laurent Zeimet (40 ans). L’ancien journaliste au Wort dispose déjà d’un ancrage important au sein du CSV dont il assume le secrétariat général depuis 2012. Il est également, depuis 2011, bourgmestre de la commune de Bettembourg.

Arrivé 9e (23.808 voix) au sortir des urnes d’octobre dernier, Laurent Zeimet, tout comme ses collègues députés CSV, est encore loin du score – bien qu’en baisse – engrangé par Jean-Claude Juncker: 55.968 voix.

Plus qu’une réorganisation, le parti chrétien social doit donc aussi penser aux prochaines échéances électorales sans un chef qui était, jusqu’ici, perçu comme naturel.

La prochaine échéance législative étant fixée en 2018, le candidat Juncker ne devrait pas cette fois être de la partie, son mandat devant prendre fin en 2019. Mais en politique, quatre ans semblent une éternité.