François Bausch ne s’est entendu avec les autorités belges que sur des études de faisabilité à mener des deux côtés de la frontière. (Photo: DR)

François Bausch ne s’est entendu avec les autorités belges que sur des études de faisabilité à mener des deux côtés de la frontière. (Photo: DR)

Les médias belges ont indiqué ce mercredi que François Bausch et son homologue Carlo Di Antonio – ministre wallon de la Mobilité et des Transports – s’étaient entendus le 5 octobre pour mettre en place une bande de covoiturage sur l’autoroute A6, des deux côtés de la frontière, dans le sens Arlon-Luxembourg.

La décision serait intervenue dans le cadre de groupes de travail politique et technique, mis en place depuis plusieurs mois.

Surveillance thermique

Des travaux devraient débuter en 2018 pour concrétiser ce projet qui concerne pas moins de 40.000 frontaliers belges. Dans un premier temps, cette bande sera réservée aux véhicules comportant au minimum quatre personnes à bord. Des caméras intelligentes équipées d’un détecteur thermique seront installées pour contrôler l’utilisation de cette bande uniquement réservée au covoiturage.

«Il s’agit d’une réponse adaptée et réaliste, fondée sur le partage, la création de liens, ainsi que le sens de la responsabilité de chacun, qui permettra de répondre au défi de la congestion à l’approche de la frontière grand-ducale pour tous les frontaliers», a indiqué le chef de groupe CDH Dimitri Fourny au cours de la séance plénière du Parlement wallon, cité par plusieurs de nos confrères.

Interrogé sur la véracité de cette annonce, François Bausch, actuellement en déplacement jusqu’à ce jeudi à Dubaï, a tenu à la nuancer, soulignant à Paperjam.lu qu’il ne s’était entendu avec les autorités belges – dont le ministre fédéral François Bellot – que sur des études de faisabilité à mener des deux côtés de la frontière quant à ce projet. Nuance.