Le Commissariat aux assurances se défend d’une quelconque inquiétude en matière de bulle assurantielle. (Photo : Luc Deflorenne / archives)

Le Commissariat aux assurances se défend d’une quelconque inquiétude en matière de bulle assurantielle. (Photo : Luc Deflorenne / archives)

L’heure de gloire a sonné pour le Luxembourg si l’on en croit la couverture médiatique de ces derniers jours. Après avoir vu ses atouts touristiques passés à la brosse à reluire du London Magazine, le Grand-Duché reçoit les hommages du média professionnel de l’assurance en France.

L’Argus de l’assurance, citant l’économiste Philippe Crevel, voit ainsi dans le Luxembourg «the place to be en matière d’épargne». Le fondateur de la société d’études Lorello Ecodata rappelle ainsi que la collecte en assurance vie a progressé de 18,33% au 1er semestre au Grand-Duché alors que le marché français est à peine positif.

Comme un hic

Parmi les attraits du Luxembourg sont mis en avant la garantie totale du capital, le grand nombre de supports possibles, «les moindres frais ou encore la possibilité d’abonder directement les contrats en actions». Mais – car il y a un mais – Philippe Crevel indique que si le marché européen était balayé par un problème majeur, le Luxembourg ne serait pas épargné et qu’à ce titre, les «Luxembourgeois sont inquiets de la bulle assurantielle qui est en train de se former».

Contacté par paperJam.lu, Claude Wirion, membre du comité de direction du Commissariat aux assurances, conteste toute inquiétude. «Nous ne sommes absolument pas inquiets d’une bulle. Nous nous réjouissons que l’argent vienne alimenter les caisses des sociétés luxembourgeoises», indique le représentant du régulateur qui se félicite par là même des chiffres du deuxième trimestre. Ces derniers viennent en effet rassurer les assureurs après une période de doute de trois trimestres.