Paperjam dit au revoir aux déchets dans sa cover story spéciale économie circulaire. (Photos: Maison Moderne)

Paperjam dit au revoir aux déchets dans sa cover story spéciale économie circulaire. (Photos: Maison Moderne)

L’économie dite «linéaire» (extraire-produire-vendre-consommer-jeter) commence à arriver à bout de souffle. L’avenir se décline désormais au circulaire, avec une approche prônant la réutilisation et le «surcyclage» des produits servant à la fabrication de tout bien matériel dans l’objectif de réduire au maximum, voire de supprimer, tous les déchets.

Si les 19e et 20e siècles ont été ceux de la productivité du travail, animés par des efforts incessants pour produire de plus en plus de biens avec le même nombre de personnes (voire moins…), le 21e siècle – et les suivants? – se doit d’être celui de la productivité des ressources.

L’édition de juin de Paperjam, à paraître ce jeudi, détaille les enjeux et les pistes suivies par cette nouvelle approche, qui bouscule tous les codes existants depuis des décennies. «Il faut passer à la pensée systémique, alors que toute notre société est encore trop souvent bâtie selon un modèle de pensée cartésienne», affirme Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures.

Il y a un an, une étude présentée par le ministère de l’Économie indiquait que l’implémentation rigoureuse de l’économie circulaire pourrait générer à moyen terme des économies estimées entre 300 millions et un milliard d’euros par an en coûts d’approvisionnement pour les entreprises luxembourgeoises et serait susceptible de créer plus de 2.200 emplois dans les prochaines années.

Également dans cette édition, une interview exclusive de Luc Tapella, un an après sa prise de fonction en tant que directeur de l’Institut luxembourgeois de régulation, dans un contexte législatif et réglementaire de plus en plus intense.

Paperjam analyse également le rapport sur la réforme de la justice, rédigée par l’ancien procureur Robert Biever; présente les pionniers du programme Fit4Entrepreneurship (des chercheurs d’emploi qui ont créé leur propre entreprise); détaille les tenants et les aboutissants de la directive Ucits V sur les fonds d’investissement, enfin transposée en droit luxembourgeois.

Le supplément mensuel de Paperjam est, ce mois-ci, consacré aux ressources humaines et, en particulier, à l’aspect «bien-être» et «bonheur» au travail. Y sont aussi détaillées les cinq mauvaises raisons qu’a un salarié de quitter son employeur, ainsi qu’un «vrai-faux» sur les droits des employeurs vis-à-vis des salariés.