L’intérêt de Legend Holdings Corporation pour la Bil avait déjà été évoqué en juillet dernier.  (Photo: Maison Moderne / Archives )

L’intérêt de Legend Holdings Corporation pour la Bil avait déjà été évoqué en juillet dernier.  (Photo: Maison Moderne / Archives )

Le feuilleton Bil connaît, ce mardi, un nouvel épisode. Selon les informations de nos confrères RTL, le holding chinois Legend Holdings Corporation serait acquéreur des 90% du capital de la banque luxembourgeoise détenus par l’actionnaire qatari, via Precision Capital. Montant de l’opération: entre 1,3 et 1,5 milliard d’euros.

Selon RTL, le deal aurait déjà été approuvé par la CSSF et serait sur le point d’être définitivement bouclé, «dans les prochains jours».

MISE A JOUR 15h00: Contactée par Paperjam.lu, la CSSF indique que dans le cadre de l'acquisition d'une participation dite «qualifiée», c'est-à-dire supéreure à 10%, c'est à la Banque centrale européenne de donner son feu vert, que la banque concernée soit systémique ou pas... La Commission de surveillance du secteur financier, elle, n'a aucun pouvoir de décision. Elle est simplement en charge de la vérification des élements techniques du dossier avant de transmettre le tout à Francfort. Interrogée sur l'avancement de la transmission de ces informations à la banque centrale européenne, la CSSF n'a pas souhaité répondre. 

Legend Holdings est un investisseur d’ampleur en Chine. Présent dans des secteurs très diversifiés (IT, services financiers, services innovants, agriculture et agroalimentaire, ainsi que les nouveaux matériaux), il est notamment à l’origine du fabricant informatique Lenovo.

Déjà en juillet dernier, une nouvelle diffusée sur le fil d’information de Reuters prêtait à Legend des intentions de rachat. Le montant évoqué était alors dans une fourchette comprise entre 1 et 1,5 milliard d’euros. L’information n’avait jamais été confirmée par les parties concernées.

Contacté par Paperjam.lu, le président, Luc Frieden, n’avait pas donné suite à nos sollicitations à 15h30. Le service de communication de la BIl, pour sa part, s'est contenté sans surprise d'un «pas de commentaire».