Selon Tonika Hirdman, directrice de la Fondation de Luxembourg, «les philanthropes d’aujourd’hui ont compris l’importance d’agir sur les causes plutôt que sur les effets». (Photo: Mike Zenari / archives)

Selon Tonika Hirdman, directrice de la Fondation de Luxembourg, «les philanthropes d’aujourd’hui ont compris l’importance d’agir sur les causes plutôt que sur les effets». (Photo: Mike Zenari / archives)

La Fondation de Luxembourg – organisation qui chapeaute 64 fondations soutenant au Luxembourg et à l’étranger des projets menés dans l’éducation, la cohésion sociale, la santé, la recherche, la culture ou encore la biodiversité – a publié ce jeudi son rapport annuel 2016.

Celui-ci fait part d’un engagement cumulé de 125 millions d’euros, contre 120 millions d’euros en 2015, qui a été mis l’an dernier au service de l’intérêt général par de très nombreux donateurs.

Le président de la Fondation de Luxembourg, Henri Grethen, s’est réjoui de cette volonté croissante de la population de s’engager «en faveur de sociétés plus justes et plus harmonieuses», soulignant également que «l’approche sur mesure de l’engagement philanthropique proposée par la Fondation a su convaincre plusieurs dizaines de fondateurs de s’investir en philanthropie, confirmant ainsi l’importance pour le pays de développer une expertise forte dans ce domaine».

Tonika Hirdman, directrice de la Fondation, a pour sa part rappelé que «les philanthropes d’aujourd’hui ont compris l’importance d’agir sur les causes plutôt que sur les effets et qu’à partir d’une force de réaction, la philanthropie devient vecteur de changements innovants, profonds et durables».

Parmi la centaine de projets qui ont été financés l’an dernier, deux importants projets de recherche sont à signaler: un sur la maladie d’Alzheimer mené par le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine, ainsi qu’un autre sur les prévisions de production d’énergie photovoltaïque développé par le Luxembourg Institute of Science and Technology (List).