Pour Patrick Dury, président du LCGB, «la digitalisation va occuper la plupart des débats au cours des prochaines années». (Photo: LCGB)

Pour Patrick Dury, président du LCGB, «la digitalisation va occuper la plupart des débats au cours des prochaines années». (Photo: LCGB)

Quelques jours après l’OGBL, c’est au tour du LCGB de donner le coup d’envoi de sa campagne pour les élections sociales. Centrée elle aussi sur la digitalisation et ses conséquences, la campagne vise à «préparer les salariés aux défis à venir dans le monde du travail», selon Patrick Dury, président du LCGB, qui défend cinq engagements.

Le renforcement du pouvoir d’achat «via le maintien de l’indexation», les adaptations du temps de travail «pour une plus grande flexibilité», la mise en œuvre «d’une meilleure protection des salariés malades et d’une amélioration du reclassement professionnel», la volonté de voir appliquer «une équité absolue entre secteur public et privé» contre le risque de chômage ou de maladie, et enfin, «la minimisation du risque de cassure digitale en fonction de l’âge».

Je ne suis pas penché sur les idées de nos concurrents.

Patrick Dury, président du LCGB

Autant de thématiques qui regroupent aussi bien la volonté de voir appliquer «de meilleures conditions salariales au sein des conventions collectives», l’introduction généralisée du compte épargne-temps, ou bien encore la mise en place d’un droit à la déconnexion. Pour y parvenir et «prendre la mesure des transformations à venir», le LCGB plaide pour la mise en place d’un ministère de la Digitalisation au sein du prochain gouvernement.

Interrogé sur les similitudes des propositions défendues par l’OGBL, Patrick Dury assure «ne pas s’être penché sur les idées de nos concurrents» et avoir planché sur ces propositions «depuis plus d’un an». Un programme qui doit non seulement «permettre de renforcer les droits des salariés», mais aussi d’anticiper des transformations qui impacteront «la future cohésion sociale» de la société.

Et donc, au final, permettre au LCGB «de sortir renforcé de ces élections, dans tous les secteurs d’activité», car le thème de la digitalisation «va bien au-delà de cette campagne des élections sociales, puisqu’il va occuper la plupart des débats au cours des prochaines années». Pour rappel, l’ensemble des salariés du Grand-Duché âgés de plus de 18 ans et actifs depuis plus de six mois dans leur entreprise sont appelés à élire leurs délégués d’entreprise et à répartir les forces au sein de la Chambre des salariés le 12 mars prochain.