Jean Asselborn est en poste depuis 2004. (Photo: 100

Jean Asselborn est en poste depuis 2004. (Photo: 100

C’est le doyen des ministres des Affaires étrangères européens que 100,7 recevait dimanche dans son émission Riicht Eraus. Depuis 2004, Jean Asselborn détient un portefeuille qui lui offre une prise directe sur les grands événements et les tendances géopolitiques dans le monde.

Et le ressenti partagé au micro de nos confrères n’est guère optimiste tant les foyers de tensions et les conflits se sont multipliés en 14 ans, qu’il s’agisse de la situation en Syrie ou au Yémen.

Jean Asselborn est également inquiet quant aux suites des récents propos du président palestinien, Mahmoud Abbas. Avant de s’excuser vendredi en raison du tôlé suscité, M. Abbas estimait le 30 avril que «l’hostilité contre les juifs (en Europe de l’Ouest, ndlr) n’est pas due à leur religion, mais plutôt à leur fonction sociale». Des propos abjects qui montrent que la paix au Proche-Orient n’est pas en approche.

La décision de Trump attendue

Le ministre des Affaires étrangères craint aussi la décision que doit rendre Donald Trump le 12 mai quant à l’accord portant sur le nucléaire iranien. Le président américain souhaiterait annuler l’accord conclu en juillet 2015 entre l’Iran, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et l’Allemagne. L’accord porte sur la fin de l’exploitation du nucléaire à des fins militaires par l’Iran en échange de la levée des sanctions internationales qui pesaient contre l’économie du pays.

Si l’accord venait à être «déchiré» selon les termes employés par Trump, Jean Asselborn redoute une nouvelle escalade nucléaire dans une région qui aurait bien besoin de stabilité.

Réécouter l’émission de 100,7.