La rencontre entre le Premier ministre luxembourgeois et le candidat Macron a été officialisée jeudi, alors que les deux hommes se sont rencontrés officiellement cette fois-ci quelques heures plus tard. (Photo: SIP - Charles Caratini)

La rencontre entre le Premier ministre luxembourgeois et le candidat Macron a été officialisée jeudi, alors que les deux hommes se sont rencontrés officiellement cette fois-ci quelques heures plus tard. (Photo: SIP - Charles Caratini)

Dévoilée en mars dernier par le quotidien belge L’Écho, la rencontre entre Emmanuel Macron, Xavier Bettel et Charles Michel au sein de l’appartement parisien de Stéphane Bern a été officialisée jeudi par le Premier ministre luxembourgeois.

Interrogé par Paperjam en marge du briefing du dernier conseil de gouvernement avant la pause estivale, le locataire du ministère d’État a indiqué «bien évidemment avoir rencontré Emmanuel Macron avant son élection», car «nous avons de bonnes relations avec la France». Aucun détail sur une rencontre, le lendemain, avec le président Hollande, comme évoqué par le quotidien belge, n’a cependant été évoqué.

Rencontre officielle ce jeudi

Initié par Stéphane Bern, sur demande de celui qui n’était pas encore élu président de la République, le dîner s’est déroulé en présence de Charles Michel, le Premier ministre belge. Sur proposition du Premier ministre luxembourgeois cette fois-ci, «car nous sommes de la même génération et nous partageons la même langue», précise-t-il.

Non commentée jusqu’à présent en raison des éventuels soupçons d’ingérence dans la politique intérieure française d’actuels dirigeants étrangers, l’officialisation de cette entrevue intervient quelques heures avant la rencontre – officielle cette fois-ci – du chef du gouvernement luxembourgeois avec le Premier ministre, Édouard Philippe, puis le président de la République.

Au programme des discussions bilatérales, «le sort de la centrale de Cattenom qui est très important pour le Luxembourg, la situation des transports entre nos deux pays et la question des frontaliers, mais aussi des dossiers européens comme le Brexit», précise Xavier Bettel.