Deux semaines après l’annonce au personnel du détail des négociations en cours, l’Aleba annonce la tenue «d’actions» la semaine prochaine dans le dossier Nordea. (Photo: Nordea)

Deux semaines après l’annonce au personnel du détail des négociations en cours, l’Aleba annonce la tenue «d’actions» la semaine prochaine dans le dossier Nordea. (Photo: Nordea)

Alors que l’incertitude était déjà de mise au sein de la filiale luxembourgeoise de Nordea Bank, la situation semble se détériorer à nouveau. En pleine procédure de conciliation après l’échec des négociations de plan social engagées suite à l’annonce, en début d’année, de la cessation de l’activité de «private banking» de la banque suédoise, direction et représentants du personnel s’affrontent sur l’avenir des salariés non concernés par la reprise effectuée par UBS.

Sur les 340 salariés actuels de Nordea, implantée sur la Place depuis 2009, quelque 150 devraient basculer vers la filiale de la banque suisse, selon les données présentées le 18 mai dernier par l’avocat de Nordea lors d’une réunion d’information aux personnels. Selon nos confrères de L’Essentiel, c’est au cours de cet échange que le représentant de la direction a détaillé les propositions actuellement sur la table des négociations.

«Actions» envisagées par les syndicats

À savoir la mise en place d’indemnités extralégales variant entre 2 et 18 mois de salaire, l’instauration de mesures d’accompagnement à hauteur de 16.000 euros par salarié et des indemnités en fonction de la situation familiale de 4.000 euros par enfant, auxquels s’ajouteraient 4.000 euros pour les salariés élevant seuls leur progéniture. Autant de mesures qui seraient toutefois plafonnées en fonction des rémunérations, ce qui pénaliserait les salariés visés par le plan social. Ces derniers «ne toucheraient alors même pas ou à peine le minimum prévu par la loi sur les plans sociaux», à en croire les informations du quotidien gratuit.

Côté syndical, aucune confirmation sur les données publiées n’a été donnée. Les représentants du personnel se contentant d’assurer que «le contenu des négociations n’est pas communiqué au cours des négociations». L’Aleba, syndicat majoritaire au sein de la délégation du personnel, annonce pour sa part la tenue la semaine prochaine «d’actions», sans entrer dans le détail. Une conférence de presse doit être organisée dans les prochains jours à ce sujet. La procédure de conciliation, entamée avec une première réunion qui s’est tenue fin mai, doit s’étaler officiellement jusqu’au 12 juin prochain.