«Nous sommes au service de très gros clients qui ne souhaitent pas qu’on communique», explique le CEO de Finarta, Gauthier de Vanssay. (Photo: Licence C. C.)

«Nous sommes au service de très gros clients qui ne souhaitent pas qu’on communique», explique le CEO de Finarta, Gauthier de Vanssay. (Photo: Licence C. C.)

Nouvelle prise pour le Digital Tech Fund, qui signe son quatrième investissement depuis sa création en avril 2016. Un mois seulement après avoir investi 500.000 euros dans la start-up Wizata, spécialisée dans l’intelligence artificielle au service de l’industrie, le fonds public-privé s’est tourné vers le secteur de l’art pour miser sur Finarta.

Créée il y a deux ans au Luxembourg, la start-up a développé une plate-forme qui met en lien les marchands d’art du monde entier et assure des transactions d’œuvres en toute discrétion.

«Nous avons cherché à fournir un outil moderne au marché de l’art», indique Gauthier de Vanssay, le CEO et fondateur de Finarta, qui préfère ne pas s’étaler sur les spécificités de sa solution. «Nous sommes au service de très gros clients qui ne souhaitent pas qu’on communique.»

Un fin connaisseur du marché

«Il s’agit en fait d’une sorte de club restreint qui réunit les plus grosses galeries d’art au niveau international», précise Alain Rodermann, managing partner chez Expon Capital, la société de capital-risque en charge de la gestion du Digital Tech Fund.

Français d’origine, Gauthier de Vanssay peut se targuer d’être un fin connaisseur de la digitalisation du marché de l’art. En 2007, il a créé la start-up Expertissim, devenue la principale maison de vente aux enchères virtuelle dans l’Hexagone. Elle a été vendue en décembre 2016 au géant de l’art français Drouot.

Des embauches en perspective

Le montant investi par le Digital Tech Fund n’a pas été communiqué, mais il s’agit de la première levée de fonds institutionnelle de Finarta. «Ce qui est intéressant pour nous, c’est qu’il s’agit d’une entreprise qui vise un marché mondial et qui n’a pour l’instant aucun concurrent», fait valoir Alain Rodermann.

Actuellement basée sur l’avenue de la Liberté, l’entreprise devrait s’installer très prochainement dans les locaux du Lux Future Lab. Elle prévoit également d’embaucher trois à quatre personnes d’ici la rentrée.