Selon le Statec, la barre des 50.000 immatriculations devrait à nouveau pouvoir être franchie cette année. Pour la première fois depuis 2012. (Photo: David Laurent / archives)

Selon le Statec, la barre des 50.000 immatriculations devrait à nouveau pouvoir être franchie cette année. Pour la première fois depuis 2012. (Photo: David Laurent / archives)

La croissance de l’activité économique des pays de la zone euro a été «modeste» entre les mois de juillet et septembre, mais à l’entrée du dernier trimestre des signaux plus positifs ont été observés, vient d’indiquer le Statec.

Du côté de l’industrie et de la production d’acier, si la tendance est baissière, certains États membres s’en sortent mieux que d’autres, comme la Suède (+12%), l’Italie (+3%) et le Luxembourg qui, lui, affiche une progression de +2% pour les neuf premiers mois de l’année.

En matière de consommation, le Statec fait part – pour les 10 premiers mois de l’année – d’une hausse des immatriculations de 8% dans la zone euro, progression qui vaut aussi pour le Luxembourg.

«Celle-ci doit beaucoup à la faiblesse des immatriculations au début de 2015», explique le Statec, rappelant que la hausse de la TVA en janvier de l’année dernière avait entraîné une ruée chez les concessionnaires à la fin 2014.

Pour l’institut statistique, la barre des 50.000 immatriculations devrait pouvoir être refranchie cette année, pour la première fois depuis 2012.

L’inflation en nette hausse

Évoquant ensuite le secteur financier, le Statec dit observer un léger mieux du côté des assurances, avec, au troisième trimestre, des primes encaissées en hausse de 3,2% sur un an, alors que sur les neuf premiers mois de l’année, l’encaissement global enregistre une progression de 0,3% par rapport à 2015.

Du côté des banques, au Luxembourg comme dans la zone euro, celles-ci prévoient une hausse de la demande de crédits des entreprises et des ménages. Chez ces derniers, la demande de crédits à la consommation avait déjà légèrement augmenté de juillet à octobre, alors que celle concernant des crédits à l’habitat était restée inchangée.

Enfin, en matière d’inflation, le Statec évoque une tendance «nettement haussière» qui se chiffre à +0,5% en octobre. Cette évolution serait liée à l’effet de la dissipation des baisses passées des prix pétroliers qui tire de moins en moins l’inflation vers le bas, de -0,2% en octobre contre -1,0% à l’entrée du deuxième trimestre de cette année.