Polluant sur toute la chaîne de leur vie, les sacs plastiques à usage unique restent présents dans les magasins luxembourgeois. (Photo: licence cc )

Polluant sur toute la chaîne de leur vie, les sacs plastiques à usage unique restent présents dans les magasins luxembourgeois. (Photo: licence cc )

Elles sont déjà 655 pétitions publiques à avoir passé le cap de la recevabilité et sont donc ouvertes à signature sur le site internet de la Chambre.

Des pétitions qui doivent avant tout représenter un sujet d’intérêt général pour pouvoir récolter - sous 42 jours - les potentielles 4.500 signatures amenant à la tenue d’un débat public avec les membres de la commission parlementaire ad hoc et le ministre compétent. Et pourquoi pas une prolongation dans un texte de loi si le pétitionnaire recueille une oreille attentive des élus…

17 nouvelles pétitions sont accessibles, rien que depuis le 1er avril. Soit autant de préoccupations en provenance du terrain. Alors que l’on demande le changement du drapeau national en «Roude Léiw», le public est invité à se prononcer sur la création d’un centre hospitalier dans l’Est du pays ou encore, pour la dernière en date, changer la loi antitabac pour laisser la liberté au patron de décider d’autoriser ou non la cigarette dans son établissement. 

Parmi les différentes thématiques, on retiendra aussi la demande d’interdiction «des sacs plastique à usage unique dans le but de protéger l’environnement», suggérée par Anouk Agnes. La pétitionnaire prend exemple sur l’interdiction en vigueur ou à venir prochainement dans les pays voisins pour lutter contre les sacs plastique à usage unique que l’on retrouve notamment en libre-service au rayon fruits et légumes, et dont la durée de vie est estimée à 200 ans.

Jean-Marc Cloos, Lynn Gindorff, Filipe Lima da Cunha et Jacques Schneider proposent quant à eux de voter une loi contre le gaspillage alimentaire, sujet qui était revenu sur le devant de la scène médiatique suite à la publication d’une photo d’une poubelle débordant de pains devant une boulangerie de la capitale. Constatant d’une part qu’il est estimé à 120kg par an par habitant et que de plus en plus de ménages éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts, les pétitionnaires demandent une loi qui organise les circuits entre les grandes surfaces et les associations pour faire parvenir aux nécessiteux les surplus alimentaires, de même qu’une réutilisation en tant que nourriture animale ou compost les aliments qui ne pourraient plus être consommés par l’Homme.

Dans un autre registre, Charles Lamoulen pose une question: à quand la possibilité de recevoir une carafe d’eau du robinet au restaurant à Luxembourg? Une pétition défendue par des arguments de bons sens, de justice et d’égalité. Cette pétition a déjà recueilli 1.096 signatures favorables depuis son dépôt le 14 avril.