Patrick Nickels, président du LFF: «Nous sommes parfaitement alignés sur la politique de développement et diversification économique du gouvernement.» (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Patrick Nickels, président du LFF: «Nous sommes parfaitement alignés sur la politique de développement et diversification économique du gouvernement.» (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Le Luxembourg Future Fund (LFF) a récemment fait le bilan de son année 2017 et envisagé les perspectives pour le futur.

Sans citer de nom, il annonce ainsi dans un communiqué avoir approuvé un investissement dans un fonds qui devrait s’établir au Luxembourg et qui investira dans des sociétés fintech au premier stade de développement.

Le LFF envisage aussi des co-investissements dans trois fintech. Une basée en Grande-Bretagne, une autre en Espagne et une autre originaire des États-Unis et active dans la sécurité. Toutes trois sont en train de développer des activités au Luxembourg.

Rappelons que le LFF est une initiative commune de la SNCI et du Fonds européen d’investissement (FEI). La SNCI y a injecté 120 millions d’euros et le FEI 30 millions. Il vise un triple objectif dans le but de diversifier l’économie nationale: attirer les jeunes pousses en phase d’amorçage ou de croissance, ainsi que des activités contribuant à l’innovation; attirer de nouvelles activités entrepreneuriales; développer indirectement l’écosystème luxembourgeois en capital-risque.

Au 31 mars 2018, le Luxembourg Future Fund a investi 20 millions d’euros dans le fonds Paladin European Cyber Fund, spécialisé dans la cybersécurité. Il a également co-investi, avec le fonds Lakestar II, dans les sociétés Crosslend et SolarisBank, et avec RRE Leaders Fund dans la société Spire Global, spécialisée dans le domaine spatial.