Selon François Bausch, la coalition DP-LSAP-Déi Gréng a bien travaillé. Les électeurs partageront-ils cet avis en octobre 2018? (Photo : Sebastien Goossens)

Selon François Bausch, la coalition DP-LSAP-Déi Gréng a bien travaillé. Les électeurs partageront-ils cet avis en octobre 2018? (Photo : Sebastien Goossens)

Interrogé par Paperjam.lu en marge de la présentation du bilan parlementaire de Déi Gréng ce mardi au restaurant Syriously, le ministre du Développement durable et des Infrastructures expliquait néanmoins qu’«encore faut-il que les électeurs le décident» et «que les trois partis arrivent à formuler un accord de coalition».

Étant donné que la coalition aurait, «malgré quelques divergences», bien travaillé, selon François Bausch, «les préconditions pour une deuxième coalition avec les libéraux et les socialistes sont bonnes».

Le ministre écologiste rejoint ainsi son partenaire socialiste, le vice-Premier ministre Étienne Schneider, qui avait indiqué ce samedi sa préférence pour une reconduction du gouvernement actuel. La réponse à la question du CSV de savoir si les trois partis gouvernementaux souhaiteraient continuer ensemble prend des contours.

Participation renforcée

La présidente de fraction de Déi Gréng, Viviane Loschetter, a défendu par ailleurs le travail des écologistes au gouvernement au cours de la dernière session parlementaire. Elle a évoqué une longue liste de réformes entamées ou en cours de finalisation, qui contiendraient «des contenus verts et une manière verte».

Selon Viviane Loschetter, le travail de Déi Gréng se caractériserait par une plus grande participation de tous les acteurs concernés, tant aux différents niveaux du parti qu’aux différents niveaux de la société. Comme exemples, elle a cité notamment «35 conférences régionales» sur différents sujets comme le multilinguisme ou le divorce, mais aussi l’élaboration «dans le dialogue» de la réforme fiscale et de la réforme du lycée.

Une vision claire de l’avenir

Outre le travail effectué, Viviane Loschetter a évoqué le travail à finaliser au cours de la prochaine session parlementaire (la dernière avant la campagne électorale pour 2018), notamment la réforme de l’application des peines, le plan hospitalier, la protection de la jeunesse ou encore l’interdiction du port du voile du visage.

La présidente de fraction a également évoqué la place financière luxembourgeoise qui serait désormais, «grâce à la ténacité des écologistes», une «première adresse» pour de meilleures pratiques en termes de finance écologique.

Viviane Loschetter a estimé pour conclure que dans tous ces dossiers «sociétaux», les écologistes ont montré et continueront à montrer qu’ils ont une «vision claire de ce à quoi devra avoir l’air le Luxembourg».