Chaque semaine, découvrez les gros titres du Land sur Paperjam.lu. (Photo: Land)

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Luxembourg, pays des data centers. Il y en a actuellement 23, d’une capacité totale de quelque 46.000 mètres carrés. La majorité de ces mètres carrés est occupée par des fermes de serveurs certifiés Tier IV; le nec plus ultra en termes de sécurité et de redondance. Ce positionnement sur le haut de gamme exprime une stratégie gouvernementale, dans la lignée d’une culture du secret (notamment fiscal). Or, quel est le taux d’occupation de ces bolides? Le «cloud computing» met-il en question leur modèle d’affaires? Et quelles perspectives leur offre l’internet des objets?

Mon chef, cet espion

Simplifier l’administration et harmoniser la législation luxembourgeoise avec celles des pays voisins européens sont les deux arguments avec lesquels le gouvernement de DP, LSAP et Déi Gréng essaye de justifier une réforme de la procédure régissant la surveillance sur le lieu de travail. Au lieu de devoir demander une autorisation pour des activités de surveillance à la Commission nationale de la protection des données (CNPD), une simple notification de la part du patron devrait suffire à l’avenir. La CNPD pourrait utiliser les ressources libérées par cette simplification administrative pour augmenter les contrôles sur le terrain. Mais la coalition ne s’attendait pas à la résistance massive des représentants des salariés: les syndicats craignent un affaiblissement de la protection des données personnelles.

Une folie toute normale

La lettre ouverte que le psychiatre Jean-Marc Cloos a envoyée à la ministre de la Santé, Lydia Mutsch (LSAP), a suscité pas mal d’interrogations. Le docteur Cloos s’y plaint de ne pas avoir reçu de réponse à sa demande d’obtention d’un titre de «psychothérapeute», et ce même 15 mois après l’introduction de la demande. Pourtant, la nouvelle loi de 2015 l’autoriserait à porter aussi ce titre. Cloos reprochait donc un certain «clientélisme» au Conseil scientifique de psychothérapie. Ce mardi, Jean-Marc Cloos a obtenu l’autorisation si désirée. Un jour plus tard, le ministère de la Santé annonçait vouloir traiter, dans les 24 heures, encore 27 de telles demandes de la part de psychiatres. Apparemment, il y a donc bien un problème. Un problème qui commence à la tête du Conseil scientifique.