Un vote «contre la perte de souveraineté» et contre «un gouvernement proche des élites», selon David Wagner, député Déi Lénk. (Photo: déi Lénk)

Un vote «contre la perte de souveraineté» et contre «un gouvernement proche des élites», selon David Wagner, député Déi Lénk. (Photo: déi Lénk)

Comme tous les partisans du «oui», Déi Lénk ne s’attendait pas à «une telle ampleur de la victoire du ‘non’» lors du référendum qui s’est tenu dimanche. Pour David Wagner, «le contexte économique et social au Luxembourg, mais aussi en Europe» peut expliquer en partie ce raz-de-marée électoral.

«Beaucoup d’électeurs ont voté 'non' seulement contre la crainte de la perte de souveraineté, mais aussi contre le sentiment d’un vote imposé par un gouvernement proche des élites, notamment financières.» Un cocktail qui, selon le député Déi Lénk, «ne pouvait que ne pas fonctionner».

Face au rejet massif des propositions du gouvernement, David Wagner estime que «certains étrangers doivent avoir une boule au ventre» et qu’un tel résultat «laissera des traces» dans les esprits. Et ce, alors même que «ceux qui sont contre les étrangers sont très minoritaires», estime-t-il. Ce qui traduit «d’autant plus la défiance des peuples face aux politiques, car si les mêmes questions avaient été posées en Europe, je ne suis pas sûr qu’on ait eu des résultats différents».