Si le «Jo» ne l'a pas emporté, Xavier Bettel se pose désormais en rassembleur autour de la naturalisation.  (Photo: Christophe Olinger)

Si le «Jo» ne l'a pas emporté, Xavier Bettel se pose désormais en rassembleur autour de la naturalisation.  (Photo: Christophe Olinger)

«C’est un 'non' qui est massif et qui est franc, je le respecterai», a indiqué Xavier Bettel lors d’un point aux côtés des dirigeants du DP, en réaction au «Nee» du référendum.

Ayant mené campagne en tant que président de son parti, Xavier Bettel indique vouloir poursuivre le travail autour de l’intégration des résidents non luxembourgeois, comprenant que les électeurs préfèrent la voie de la naturalisation.

«Nous devons faire un texte avec un consensus le plus large possible pour continuer l’intégration au Luxembourg», indique Xavier Bettel, qui reconnaît de facto que le référendum n’est pas un succès pour les partis du gouvernement, dont il salue le courage d’avoir osé poser ces questions à l’électeur.

Il n’y aura pas un avant et après référendum.

Xavier Bettel

«Il n’y aura pas un avant et après référendum. Il n’y a qu’un Luxembourg et une société qui doit vivre ensemble», selon Xavier Bettel.

En commission mercredi à la Chambre

Ce qui signifie dans un premier temps de porter le sujet à l’ordre du jour de la réunion de la commission des institutions et de la révision institutionnelle qui se réunit mercredi matin à la Chambre.

Le texte proposé par le président de la fraction CSV, Claude Wiseler, visant à assouplir les conditions d’accès à la nationalité sera forcément discuté, selon Eugène Berger, président de la fraction DP.

Pour Corinne Cahen, ministre de la Famille et à la Grande Région, l’intégration est «plus que jamais un défi et on ne pourra pas vivre l’un à côté de l’autre.»

L’eurodéputé Charles Goerens, également présent lors du point presse du DP, indique que le résultat du vote ne veut pas dire pour autant que les Luxembourgeois sont xénophobes ou «juvénilophobes».

Quant à la bourgmestre de la capitale Lydie Polfer, il est essentiel de sauvegarder le bon climat du vivre ensemble.