Le plan de départ volontaire de 2.400 personnes annoncé mardi ne concerne que la France. Les conséquences en Belgique, dont dépend le Luxembourg, ne seront connues que jeudi. (Photo: Licence C.C.)

Le plan de départ volontaire de 2.400 personnes annoncé mardi ne concerne que la France. Les conséquences en Belgique, dont dépend le Luxembourg, ne seront connues que jeudi. (Photo: Licence C.C.)

Baptisé «Carrefour 2022», le plan de transformation destiné à redresser la barre de l’un des géants français de la grande distribution prévoit trois volets majeurs. Une réduction des coûts de deux milliards d’euros dès 2020, accompagnée d’un plan de départ volontaire en France de 2.400 personnes, la suppression de 273 magasins de l’ancien réseau du hard-discount Dia, ainsi que le passage de cinq hypermarchés français en location-gérance, et enfin, un investissement à hauteur de 2,8 milliards d’euros d’ici 2022 dans le digital.

Carrefour, qui ambitionne de «devenir un acteur incontournable de l’e-commerce alimentaire», oriente donc sa stratégie vers le numérique. Via le lancement d’une plateforme marchande unique en France et le développement des supermarchés et magasins de proximité, mais aussi par un projet de coopération stratégique avec Tencent en Chine, cinquième capitalisation boursière mondiale et principal rival d’Alibaba.

Les conséquences de ce plan de restructuration pour le Luxembourg, associé à la Belgique, ne seront connues que jeudi. Au Grand-Duché, l’enseigne possède deux «Carrefour Express», gérés sous franchise. Ce qui signifie que cette restructuration ne devrait pas avoir de conséquences pour les enseignes implantées.