Le sommet européen de Bruxelles, ce mercredi soir, n’a pas permis de véritables avancées à propos d’un accord sur le Brexit. Pour les 27, il semble d’ailleurs présomptueux de déjà convoquer un nouveau sommet pour la fin novembre.
Theresa May a de nouveau été entendue par ses homologues européens, mais selon le président du Parlement européen, Antonio Tajani, au terme d’un discours de 15 minutes, il n’y a pas eu de nouveautés majeures dans la bouche de la Première ministre britannique.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">President <a href="https://twitter.com/JunckerEU?ref_src=twsrc%5Etfw">@JunckerEU</a> meets Prime Minister <a href="https://twitter.com/theresa_may?ref_src=twsrc%5Etfw">@theresa_may</a> ahead of tonight's EU27 dinner on <a href="https://twitter.com/hashtag/Article50?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Article50</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Brexit?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Brexit</a> negotiations. <a href="https://twitter.com/hashtag/EUCO?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#EUCO</a> <a href="https://t.co/ljOSlrFmpF">pic.twitter.com/ljOSlrFmpF</a></p>— Margaritis Schinas (@MargSchinas) <a href="https://twitter.com/MargSchinas/status/1052573456129130497?ref_src=twsrc%5Etfw">17 octobre 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Mais les dirigeants de l’Union ont toutefois admis avoir ressenti une atmosphère plus détendue que lors de la réunion de Salzbourg, il y a un mois. Madame May veut visiblement croire encore aux chances d’aboutir à un accord alors que ses partenaires parlent de plus en plus ouvertement d’un «no deal».
Tout le monde le souhaite, c’est dans l’intérêt du Royaume-Uni et de l’UE.
Theresa May, Première ministre britannique
À son arrivée à Bruxelles, la cheffe de l’exécutif britannique a voulu se montrer optimiste: «Je crois que nous pouvons obtenir un accord sur le retrait en travaillant ensemble. Tout le monde le souhaite, c’est dans l’intérêt du Royaume-Uni et de l’UE», a-t-elle insisté.
Mais les 27 attendent toujours de nouvelles propositions, notamment sur la frontière de l’Irlande du Nord, avant de réunir un nouveau Conseil européen, alors que l’échéance du 29 mars 2019 se rapproche à grands pas.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Meeting with PM <a href="https://twitter.com/theresa_may?ref_src=twsrc%5Etfw">@theresa_may</a> on <a href="https://twitter.com/hashtag/Brexit?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Brexit</a> ahead of <a href="https://twitter.com/hashtag/euco?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#euco</a>. <a href="https://t.co/JoHmVtCiG2">pic.twitter.com/JoHmVtCiG2</a></p>— Donald Tusk (@eucopresident) <a href="https://twitter.com/eucopresident/status/1052611002070691840?ref_src=twsrc%5Etfw">17 octobre 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Les Vingt-sept attendent
À son arrivée au Sommet, Xavier Bettel voulait se montrer optimiste tout en convenant qu’«un no deal reste une probabilité». «Tant qu’il y a du dialogue, il y a encore de l’espoir. L’absence de compromis ne serait une bonne solution pour personne», a insisté le Premier ministre luxembourgeois.
Réunis sans la délégation britannique hier soir, les Vingt-sept disent attendre de Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, de nouveaux signaux positifs. Dans les faits, ils veulent un geste de bonne volonté de Londres pour aller plus loin.
Hier, Michel Barnier a, de son côté, fait la proposition d’une troisième année de transition supplémentaire pour le Royaume-Uni après le 29 mars 2019, alors qu’un accord portait jusque-là sur deux ans.