Le potentiel de développement total du Ban de Gasperich est de 750.000 m2 constructibles. (Photo: Olivier Minaire/ archives)

Le potentiel de développement total du Ban de Gasperich est de 750.000 m2 constructibles. (Photo: Olivier Minaire/ archives)

Plus rien ne devrait désormais s’opposer au lancement d’un des chantiers majeurs du futur Ban de Gasperich: celui du boulevard Raiffeisen, qui constituera l’axe de circulation principal du site. Ce mercredi, à l’occasion du traditionnel City Breakfast, le bourgmestre de Luxembourg-Ville, Xavier Bettel, a en effet confirmé ce qu'il avait déjà annoncé le mois dernier: un accord à l’amiable avait finalement été trouvé entre le promoteur du projet, Flavio Becca (via la société de développement Grossfeld PAP) et le propriétaire d’un terrain, en l’occurrence la paroisse de Cents, qui constituait le dernier rempart à la bonne réalisation de ce chantier. Il ne sera donc pas utile de passer par une procédure d’expropriation qui aurait, forcément, été chronophage.

La nouveauté est que la municipalité de Luxembourg s’est engagée, ce jour, à ce que tous les différents permis de construire soient signés dans les 48 heures, afin de ne plus perdre aucun temps dans ce chantier pharaonique qui se profile comme le plus important, ces prochaines années, pour la Ville de Luxembourg, à une toute autre échelle, évidemment, que celui du Centre Hamilius.

PwC, premier de cordée

Et pour cause: le potentiel de développement total du site est de 750.000 m2 constructibles, à cheval sur Luxembourg-Ville et sur la commune d’Hesperange et permettra la jonction physique entre les quartiers de Cessange, Howald, Gasperich et Kockelscheuer. Pas moins de 60.000 m2 seront dédiés à des édifices publics (Lycée Vauban, Centre d’Intervention de la Ville de Luxembourg), le reste étant constitué de surfaces de bureaux, d’immeubles d’habitation et de commerces (notamment la galerie commerciale Auchan). Et sur l’ensemble du site, 50% de la surface seront verts, dont près de 20 ha qui constitueront le futur Parc de Gasperich, lequel sera plus grand que le Parc municipal de la Ville.

Le tout premier à avoir planté sa pelle sur ce terrain est le cabinet de conseil et d’audit PwC, qui avait déjà débuté, fin 2012, le chantier de son futur siège. Depuis, certains dossiers ont avancé, comme la désignation de l’architecte – Jim Clemes – pour la réalisation du château d’eau.

Sauf nouveaux retards administratifs ou climatiques, les premières livraisons de bâtiments sont attendues à l’horizon fin 2014 (pour PwC). Le plus gros n’est pas prévu avant 2017, avec notamment l’ouverture du Lycée Vauban.