Éric Lux (Ikodomos Holding) remet en cause les affirmations de son partenaire d'affaires Flavio Becca.  (Photo: Luc Mullenberger / archives)

Éric Lux (Ikodomos Holding) remet en cause les affirmations de son partenaire d'affaires Flavio Becca.  (Photo: Luc Mullenberger / archives)

Suite à la révélation, ce jeudi soir sur Paperjam.lu, d’un profond différend existant entre les deux promoteurs immobiliers Flavio Becca et Éric Lux, partenaires au sein du fonds Olos, Ikodomos Holding (détenue par M. Lux) a réagi et a tenu à apporter des précisions sur quelques-uns des points centraux du litige, afin «de couper court aux rumeurs et spéculations».

Et d’affirmer, pour commencer, que les actifs immobiliers du fonds Olos sont «invariablement détenus à parts égales par les initiateurs du fonds, et ce depuis sa création» et de confirmer qu’une convention donnait «jusqu’au 31 décembre 2012, la possibilité aux actionnaires de procéder à des cessions d’actions conduisant à une répartition inégale des participations dans le fonds». Or, d’après Ikodomos, bien que cette convention ait effectivement expiré il y a bientôt deux ans, «Promobe (la société de Flavio Becca, ndlr) essaye aujourd’hui de s’approprier une très grande partie des biens détenus par le fonds».

«Cette affirmation de Promobe est fausse»

Les termes précis de cette convention constituent évidemment le cœur même du litige. Selon Ikodomos, l’insertion d’une date d’expiration dans la convention a été faite par Promobe Finance. «Ikodomos Holding peut prouver cet état de fait, et réfute les insinuations de Promobe qui prétend que le terme du 31 décembre 2012 a été ajouté à la convention par Ikodomos Holding, à l’insu de Promobe. Cette affirmation de Promobe Finance est fausse», affirme le communiqué diffusé vendredi.

Ikodomos affirme par ailleurs que le fonds Olos tient «provisoirement» une comptabilité analytique retraçant les évolutions des patrimoines. «Cette comptabilité analytique ne confère aucun droit de propriété aux initiateurs et sera abandonnée dès que ce différend aura été définitivement tranché.»

Vu le caractère visiblement diamétralement opposé des positions des uns et des autres, ce «différend» ne donne pas l’impression de devoir être tranché rapidement…