Si ce projet pilote s’avère concluant, une seconde phase sera lancée au printemps. (Photo: Maison Moderne / Archives )

Si ce projet pilote s’avère concluant, une seconde phase sera lancée au printemps. (Photo: Maison Moderne / Archives )

Le ministère attendait entre 15 et 20 dossiers pour environ un millier de personnes à former. L’objectif a donc été atteint, puisque 20 demandes ont été reçues. Réuni exceptionnellement lundi, le Comité de conjoncture les a étudiées et en a retenu 16, représentant 535 salariés.

Les noms des entreprises candidates n’ont pas été révélés, mais on sait qu’elles proviennent des secteurs des banques et assurances, de l’industrie, de la logistique et de l’artisanat.

Une seconde phase au printemps

«Je me réjouis que déjà bon nombre d’entreprises ont appréhendé l’approche anticipative du projet pilote», s’est félicitée la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, dans un communiqué. Annoncé début mai, l’ambitieux programme de formation baptisé Digital Skills Bridge doit en effet passer par une phase de test avant d’être étendu.

«Nous allons devoir apprendre, car nous n’avons aucune expérience», avait expliqué le ministre du Travail, Nicolas Schmit, lors de la conférence de presse de lancement, le 2 mai dernier. «Si cela s’avère concluant, nous lancerons une seconde phase au printemps.»

Démarrage en septembre

En collaboration étroite avec l’Adem, les salariés concernés et leurs entreprises seront donc accompagnés dans «la transformation de l’organisation du travail et des compétences résultant de la révolution technologique.»

En d’autres termes, ils auront accès à des formations poussées et de longue durée pour leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences axées sur le numérique. Celles-ci débuteront au mois de septembre.

L’un des grands avantages de ce programme est que l’État financera à hauteur de 35% les formations visant à une mobilité interne, de 50% celles destinées à une mobilité externe dans le même secteur, et de 80% celles concernant une mobilité externe vers un nouveau secteur. En parallèle, 90% du salaire de la personne à former seront pris en charge durant la période de requalification.